Sainte-Julie : Amélie Juster, une athlète en équitation

Le Journal a questionné Amélie Juster, une athlète qui fait sa marque en équitation. La jeune femme de 26 ans a réussi à se qualifier pour les championnats mondiaux, qui auront lieu au mois d’octobre en Géorgie. 

Journal de Sainte-Julie : Tout d’abord, pourquoi l’équitation?

Amélie Juster : Je dirais que je suis tombée en amour avec les chevaux dès mon jeune âge. Par la suite, j’ai eu la piqûre et je n’ai jamais arrêté depuis! Jamais je ne me verrais arrêter l’équitation. Ce sport m’apporte tellement de bien! Même lorsque j’ai des journées plus difficiles, les chevaux ont toujours su me remonter le moral. Ce sont des bêtes sur qui l’on peut compter et se confier. 

Comment et quand avez-vous amorcé ce sport?

J’ai commencé les cours d’équitation à l’âge de 5 ans. À l’âge de 18 ans, j’ai acheté mon premier cheval; mon rêve de petite fille qui se réalisait! J’ai amorcé les compétitions à l’âge de 20 ans. Donc, ce sera notre sixième année de compétition.

Qu’est-ce que ce sport vous apporte comme bienfaits?

Les bienfaits que m’apporte ce sport sont indescriptibles. Faire équipe avec une bête de plus de 1500 lb apportera toujours de petits défis, mais au fil des années, on apprend à faire équipe, et ça, c’est inexplicable! En compagnie de mon cheval, toutes mes angoisses s’effacent. Tu ne penses pas à ce qui se passe autour, il y a seulement ton cheval et toi. Le lien que tu développes avec ton cheval, personne ne pourra remplacer ça. Nous sommes complices.

Pouvez-vous me présenter votre cheval?

J’ai mon cheval. Elle s’appelle Misty et elle a 9 ans. Cette jument au grand cœur est toujours prête à me donner son 110 % tous les jours. Je n’aurais pas pu demander mieux comme premier cheval. Je suis tellement reconnaissante de faire équipe avec elle. Comme on dit dans le monde équestre, » C’est le cheval d’une vie! ».

Comment s’est déroulée votre dernière saison?

Ma dernière saison de compétition a été remplie de nouveaux défis et de remises en question, mais nous avons su les surmonter, jamais baisser les bras, et nous hisser pour les finales nationales en Ontario et nous qualifier ensuite pour les mondiaux, qui se dérouleront en octobre 2025 en Géorgie. 

Vous êtes-vous déjà distinguées dans certaines compétitions?

Oui, dans nos associations régionales, que nous suivons tout au long de la saison, nous avons réussi à terminer au deuxième rang 2D dans les barils et nous sommes championnes dans le sauvetage (pick-up). Pour la compétition en Ontario, les finales nationales, nous avons terminé au troisième échelon 3D dans la moyenne de la fin de semaine dans les pôles et en deuxième place 2D dans les finales pour les barils. Ce qui nous a qualifiées pour les championnats mondiaux en Géorgie cette année. 

Quels sont vos objectifs cette année?

Continuer à nous améliorer en tant qu’équipe. Je dirais que mon plus grand objectif serait de continuer à descendre nos temps dans nos disciplines tout au long de l’année et me rendre en Géorgie à la fin de la saison en étant encore plus confiante de notre équipe. De continuer à surmonter nos petits défis, les uns après les autres. 

Comment se passent vos études? 

J’étudie en Santé, assistance et soins infirmiers au Centre de formation professionnelle des Patriotes, à Sainte-Julie. Je veux devenir infirmière auxiliaire. Je terminerai mes études en septembre 2025. Ça se passe en général très bien, mais c’est sûr que durant les gros examens, consolider école et Misty est toujours un défi. Mais passer du temps avec elle m’a aidée tout au long de mes études, puisque quand j’allais la voir, mon anxiété par rapport à l’école diminuait. Parfois, j’allais seulement à l’écurie, je laissais Misty en liberté, elle mangeait du gazon et moi, j’étudiais. Et juste ça, ça m’aidait beaucoup.