Saint-Bruno : un Défi têtes rasées à l’école Mgr-gilles-Gervais
Des élèves et des membres du personnel de l’école Monseigneur- Gilles-Gervais, à Saint-Bruno-de- Montarville, ont réalisé le Défi têtes rasées. Un chèque de 4348 $ a été remis à Leucan.
« Nous avons vécu un beau moment lorsque les enfants et les membres du personnel se sont tous fait raser les cheveux. C’est touchant », commente la directrice de l’école, Caroline Brunelle.
Événement rassembleur
C’est une éducatrice spécialisée, Caroline Rivard-Lachance, qui a pris l’initiative d’organiser cet événement afin de récolter des dons pour l’organisme Leucan. « C’est une cause qui me touche. Je souhaitais faire un événement rassembleur avec les enfants. Les impliquer à leur façon », explique-t-elle. Six adultes et 16 jeunes ont fait raser leurs cheveux. L’objectif était d’amasser 514 $ pour 514 écoliers. Finalement, c’est un don de 4348 $ que Leucan s’est vu remettre.
« C’est au-delà de nos espérances », confie Caroline Brunelle, qui se dit très reconnaissante pour tous les coiffeurs bénévoles qui ont répondu à l’appel.
Tous les autres élèves de l’établissement scolaire ont assisté à la scène. Des enseignants s’étaient rassemblés pour l’activité. Des parents et des grands-parents étaient aussi présents. Le moment était émouvant pour plusieurs. Certains ont versé des larmes. Le gymnase était rempli à craquer. Les enfants qui se faisaient raser la chevelure se voyaient encouragés par leurs camarades.
Témoignages
« Ma grand-mère est décédée d’un cancer. J’ai trouvé cela injuste. Donc, aujourd’hui, j’ai voulu aider Leucan à faire des perruques avec mes cheveux », confie Daphné.
Marianne s’est fait raser les cheveux. Elle a trouvé l’expérience stressante. « Au début, mais ensuite, c’était beaucoup mieux. Je suis fière de moi. Je connais des personnes de ma famille qui ont le cancer. C’est injuste. Ça m’a touchée de voir tout le monde participer au défi », commente la jeune fille de 5e année.
Son amie Lauraline a parlé d’une expérience réconfortante. Elle apprécie son nouveau look. Puis elle salue tous les autres qui ont vécu l’expérience avec elle. « Ça nous rend unique. De meilleures personnes de l’avoir fait, des personnes de meilleure qualité. »
Une enseignante de 2e année, France Lacas, a aussi accepté de se faire raser les cheveux. Son mari est décédé d’un cancer du cerveau il y a quelques années. Elle souhaitait vivre le regard que les autres portent sur ceux qui sont malades. « Je voulais aussi donner de l’espoir aux enfants. C’est injuste que des jeunes puissent être malades, mais c’est possible de s’en sortir », témoigne Mme Lacas.
Des coiffeurs et coiffeuses de la région ont accepté bénévolement de venir raser les cheveux des participants.