Saint-Bruno : pour une 3e sortie sur la route 116

Saint-Bruno souhaite implanter une nouvelle intersection sur la 116. 

« Nous cherchons des moyens de désenclaver le sud 116 », dit le maire de Saint-Bruno, Ludovic Grisé Farand. 

Un contrat

Lors de la plus récente séance du conseil, le 18 février, un contrat de services professionnels d’ingénierie a été octroyé pour la réalisation d’une étude de faisabilité pour l’implantation d’une nouvelle intersection sur la route 116. Le coût s’élève à 141 733 $.

La route 116 longe le territoire de Saint-Bruno sur environ 8 km. Entre Saint-Hubert et Saint-Basile-le-Grand, il y a déjà deux intersections sur cette artère provinciale, soit celle du boulevard Seigneurial Ouest et celle du boulevard De Boucherville. Le conseil municipal en demande une troisième, entre Seigneurial et les Promenades St-Bruno.  

Deux problèmes  

La demande pour une autre intersection vise deux choses. D’abord, la lumière au coin de Seigneurial et de la 116. « Elle est très sollicitée. Il faut décongestionner le secteur, réduire la pression à cette intersection », note le maire.     

Puis il reconnaît qu’une nouvelle intersection permettrait aussi de désenclaver le secteur du sud 116. « Ça fait quinze ans que nous en parlons. À moyen terme, le développement Sabourin va finir par arriver », ajoute le premier magistrat. 

En effet, après le PPU des Promenades, qui verra sortir de terre quelque 4700 logements d’ici les 15 prochaines années, le futur développement du PPU Sabourin, au sud 116, se retrouve sur la liste des grands dossiers à venir à Saint-Bruno.   

Cette étude de faisabilité relève d’une exigence du ministère des Transports et de la Mobilité durable du Québec (MTQ). Lorsqu’elle sera complétée, la Ville la fera parvenir au MTQ, en juillet.  

La réponse du MTQ 

Contacté par le journal, le MTQ affirme qu’avant de se prononcer, il faut d’abord que la Municipalité achemine son dossier complet, incluant l’étude. « Le MTQ n’a pas encore la proposition de la Ville. Il faut recevoir la démonstration des besoins d’un accès supplémentaire à partir de la 116 », dit la porte-parole du MTQ, Karine Abdel.  Le concept d’aménagement proposé et l’évaluation de ses effets sur la circulation et sur la sécurité routière devront aussi se trouver au dossier.

« Il faut analyser le dossier complet. C’est ensuite que nous émettrons nos commentaires », poursuit Mme Abdel.

Si le projet est approuvé, l’échéancier des travaux sera dans les mains de la Ville. « Ce n’est pas le MTQ qui réaliserait les travaux. C’est pour un besoin de la Municipalité », illustre-t-elle.