Saint-Bruno : les cols bleus négocient

Les employés cols bleus de Saint-Bruno-de-Montarville sont en cours de négociations. Leur convention collective est échue depuis décembre dernier. 

« Nous avons des employés exceptionnels. Nous espérons une entente qui sera finale bientôt », commente brièvement le maire de Saint-Bruno, Ludovic Grisé Farand, en entrevue avec Les Versants.  

Apparition de banderoles

Il y a environ trois semaines, des banderoles blanches avec des messages incluant les mots « négociation » et « négocier » ont fait leur apparition sur le territoire de Saint-Bruno- de-Montarville. 

L’une d’elles a d’abord été aperçue à la place du Village. Le message que l’on pouvait y lire disait : « La poupée qui fait non, c’est une chanson, pas une négociation. » Elle était entourée d’affiches du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP).

« Nous espérons une entente qui sera finale bientôt. » – Ludovic Grisé Farand

Lors de la fin de semaine des 7 et 8 juin, la même banderole a été accrochée au-dessus de l’entrée de la bibliothèque Georges-Brossard. Elle y est restée au moins deux jours. Une autre a été aperçue au petit carrefour giratoire, déposée sur la sculpture Éclosion, du duo d’artistes Cozic. Il y était inscrit : « Cette horreur a été prise en otage. Veuillez négocier. » 

Enfin, plus récemment, l’un des véhicules de la Ville a été aperçu, à proximité de l’école Albert-Schweitzer et sur la rue Beaumont, avec des couleurs inhabituelles sur les roues. 

Moyens de pression

Ce sont des moyens de pression que les cols bleus mettent en place parce qu’ils sont actuellement en période de négociations pour renouveler leur convention collective. 

« La Ville ne commentera pas publiquement le processus en cours. Nous poursuivons des discussions constructives à la table de négociation avec le Syndicat, dans le respect des parties et du cadre prévu à cet effet », répond la porte-parole de Saint-Bruno-de-Montarville, Manon Lacourse. 

Le journal a appris que des rencontres étaient encore planifiées.

De son côté, le président du Syndicat des cols bleus à Saint-Bruno, Alain Gareau, a préféré s’abstenir de commentaires. « Il n’y a rien eu de concluant cette semaine », s’est-il contenté de répondre. 

2020

Rappelons qu’en 2020, les employés cols bleus de Saint-Bruno avaient manifesté pendant les négociations pour renouveler leur contrat de travail. Ils avaient entre autres défilé sur la rue Montarville à pied ou en camion. Plusieurs s’étaient aussi déguisés. Le directeur général de l’époque, Sylvain Brouillette, avait démissionné de son poste pendant ces pourparlers.