Saint-Bruno : des élections et des tarifs
Le journal a contacté des entreprises du parc industriel de Saint-Bruno-de-Montarville pour parler tarifs douaniers et élections fédérales.
« Nous n’avons pas tant de commentaires à donner pour l’instant », mentionne le chef des opérations du Groupe Stelpro, François Séguin. Celui-ci se prononçait sur les effets des tarifs douaniers que veut imposer le président Donald Trump.
M. Séguin résume tout de même l’essentiel de la position de Stelpro. « La plupart des entreprises québécoises et canadiennes ayant une exposition aux marchés des États-Unis, autant au niveau de leurs ventes que de leurs chaînes d’approvisionnement, font face à une certaine incertitude, depuis quelques mois. Comme la plupart des entreprises exposées, nous réfléchissons à des plans de contingence pour traverser cette tempête, si jamais elle devait se concrétiser. Cependant, tant que rien n’est officiel, nous restons prudents avant d’apporter des changements significatifs à nos plans stratégiques actuels. »
Questionné par le journal, il rappelle que l’entreprise Stelpro a été fondée il y a plus de 45 ans et qu’elle a déjà traversé des tempêtes. « Nous sommes une entreprise agile et résiliente. Nous traverserons cette épreuve pour en ressortir plus forts », répond François Séguin.
Élections fédérales
Alors qu’une vague de tarifs douaniers plane sur le Canada, le pays est en pleine campagne électorale. Les dirigeants d’entreprises profitent-ils de ces élections pour se tourner vers les candidats? « Disons que nous ne courons pas après les élus ou les politiciens en général. Nous travaillons avec certaines associations et/ou regroupements depuis plusieurs années, comme Manufacturiers et Exportateurs du Québec (MEQ), qui est un regroupement où nous pouvons passer nos messages. Si ça adonne pour les candidats ou les élus et que le timing est là, nous ne dirons pas nécessairement non, mais nous n’allons pas créer le moment de notre plein gré », indique François Séguin.
De son côté, le président de Tecnar, Alexandre Nadeau, affirme qu’il n’a pas eu de rencontre avec les candidats locaux des élections fédérales et que l’entreprise n’est pas exposée à la campagne. « Ma seule demande, c’est que le champ de tir soit décontaminé et redonné à la Sépaq », avance M. Nadeau.