Saint-Bruno : 35 ans de Danse Jocelyne pour Lise Poulin
Le studio Danse Jocelyne soulignait, le 14 juin, son 35e anniversaire avec un 35e récital de fin d’année. L’événement avait lieu au Centre Marcel-Dulude, à Saint- Bruno-de-Montarville.
« Tout a commencé en 1990. Pour moi, Danse Jocelyne, c’est un beau succès. Une grande fierté », confie la directrice de l’école de danse professionnelle, Lise Poulin, en entrevue avec Les Versants.
Récital de fin d’année
Lors du récital qui mettait fin à la saison tout en soulignant 35 ans d’histoire, ce sont près de 25 numéros qui se sont succédé, mettant en vedette une centaine de danseurs. « De beaux numéros », commente Mme Poulin.
Pour les membres de l’organisation, ce spectacle de fin d’année était l’occasion de souligner 35 années de partage, de passion pour la danse et l’enseignement. « J’aime ce que je fais. J’aime encore ça. De nos jours, il n’y a pas beaucoup de gens qui conservent un commerce si longtemps », dit-elle fièrement, précisant que Danse Jocelyne, c’est autant une école de danse qu’une entreprise.
La passion de la danse et du jardin
La thématique du récital, Mon jardin, était un clin d’œil évident à la directrice de Danse Jocelyne. L’équipe a voulu faire quelque chose soulignant les 35 ans de Mme Poulin à la tête de cette institution de Saint-Bruno. La principale intéressée mentionne que cette pensée lui a fait un petit velours. « Le jardinage, c’est ma deuxième passion après la danse. J’adore ça, parce que ça me permet de ne penser à rien. Mais la danse demeure ma première passion! »
Quand on lui demande pourquoi elle poursuit dans cette voie, la Montarvilloise répond tout bonnement que c’est parce qu’elle adore ce qu’elle fait. Selon elle, le succès de cette aventure est d’abord l’amour de la danse enseignée aux autres. Les danseurs qui font confiance à l’équipe de professeurs sont âgés de 3 à 45, voire 50 ans. « C’est notre passion. Mon idée première, c’est que la danse soit toujours axée sur le plaisir. Après ça, c’est plus facile de devenir meilleur », explique-t-elle.
En 35 ans, l’art de la danse a eu le temps d’évoluer, selon Mme Poulin. D’après elle, c’est une bonne chose aussi que la danse soit de plus en plus visible sur différentes plateformes. « C’est beaucoup plus difficile qu’avant, comme les Jeux olympiques. Par exemple, la gymnastique. Au début, ce n’est pas quelque chose que nous faisions. Aujourd’hui, elle est incluse dans nos chorégraphies. Tout évolue, à tous les niveaux. »
Un local à l’étage
Sur la rue Montarville, en plein cœur de Saint-Bruno, on entend parfois de la musique classique, de la chanson pop, du hip-hop ou encore des ballades. Ce sont des échos provenant des fenêtres de l’étage supérieur où est situé le studio Danse Jocelyne. Pour Lise Poulin, il n’est pas question de quitter ce local. « Nous sommes bien situés. Nous sommes bien. Les gens nous entendent et ça amène une belle atmosphère dans le secteur commercial », résume-t-elle.
Parmi les danseurs, Danse Jocelyne attire des gens de Saint-Bruno, de Saint-Basile-le-Grand, de Sainte-Julie, de McMasterville, de Beloeil, de Mont-Saint-Hilaire…
Qui est Lise Poulin?
Très tôt, Lise Poulin s’est découvert une passion pour la danse, lors d’un séjour en Europe. Sa mère l’a inscrite en claquettes quand elle était âgée de trois ans. Elle a toujours évolué dans les arts, la danse et la musique. Elle a joué des instruments, le principal étant le cor. Elle a une formation en danse, en dessin de mode et en musique.
À Montréal, elle a suivi des cours de danse dans plusieurs grandes écoles (Danse Factory, Ballets Jazz de Montréal, Louise Lapierre, Eddy Toussaint ainsi que des cours intensifs avec Milenka, une ballerine russe de renommée internationale). Elle a aussi suivi des cours en musique au collège Vanier et en dessin de mode au collège Lasalle.
Lise Poulin demeure à Saint-Bruno-de-Montarville depuis sa première année scolaire. Elle arrivait d’Europe, alors que son père avait été muté. « Quand je suis arrivée à Saint-Bruno, il y avait des champs au milieu. Tout a beaucoup changé. Le village aussi. Mais Saint-Bruno demeure un bel endroit. La montagne, les lacs, les arbres… Nous sommes chanceux que ce soit encore tranquille. »