Saint-Basile : un projet pour La Butte
Un projet d’étude d’opportunité pour l’agrandissement de la maison des jeunes La Butte apparaît au Programme triennal d’immobilisations (PTI) 2025-2026-2027 de Saint-Basile-le-Grand. Un montant de 100 000 $ y serait consacré dès cette année.
« Nous voyons cela comme étant une bonne nouvelle », amorce le directeur général de La Butte, Martin Renaud.
Déjà, il y a un an, l’agrandissement de La Butte avait été inscrit au PTI 2024-2025-2026. Une somme de 440 000 $ était alors accordée au projet, prévu en 2026. « L’année dernière, il y avait une intention pour agrandir en 2026, commente Martin Renaud. Puis cette fois, il y a cette étude d’opportunité qui a attiré notre attention. Nous nous demandons c’est quoi, l’idée derrière. »
Que ce soit une étude, une évaluation ou un exercice quelconque, Martin Renaud avance que pour une rare fois, les bottines suivent les babines dans le dossier de l’agrandissement de la Maison des jeunes. Les possibilités sont évaluées. « Il y a une volonté politique. »
Les problèmes d’espace de ce bâtiment, situé sur la montée des Trinitaires, ne datent pas d’hier. Déjà, en 2006 et en 2009, des plans d’agrandissement avaient été proposés, mais ils étaient demeurés sans suivi à la réélection du maire Bernard Gagnon. Entre les premiers plans et aujourd’hui, trois maires se sont succédé à Saint-Basile : Michel Carrières, M. Gagnon et Yves Lessard.
Rencontre
En entrevue, Martin Renaud évoque une rencontre au mois de mai avec le maire de Saint-Basile, Yves Lessard, des gens de la Ville et les membres du conseil d’administration de La Butte.
Contacté par Les Versants, M. Lessard confirme la réunion du printemps dernier, qui avait permis de faire le point. Le maire parle d’un engagement envers l’organisme jeunesse. « La réalité, le constat, c’est que ce local est maintenant inadéquat pour le déploiement des services que La Butte propose à nos ados. Les services se sont bonifiés, mais pas l’emplacement. On se doit de prendre ça en compte. C’est un petit endroit, mal adapté. Notre intention, et c’est la raison de cette étude d’opportunité, est de fournir un local plus adapté à nos jeunes », répond le premier magistrat.
Le bâtiment de La Butte était à l’origine un chalet de parc. « Des toilettes pour le parc des Trinitaires, précise le directeur général. Quand nous avons occupé les lieux, en novembre 2000, ça devait être temporaire, comme installation. Ce n’est pas planifié pour accueillir des gens en permanence. »
Depuis, bien peu de travaux ont été réalisés sur la bâtisse. Il y a eu quelques ajouts, comme l’escalier extérieur vers le sous-sol et une prise à four afin d’installer une cuisinière pour les ateliers culinaires des ados. Le plancher et une porte ont été changés. « Quand tu n’entretiens pas ton parc immobilier, ça coûte plus cher plus tard. Quand j’ai été élu en 2017, nous avons investi 100 000 $ lors du premier mandat dans l’entretien de La Butte. Ça pressait. Nous avons effectué les réparations qu’il fallait, tout en sachant qu’un agrandissement était nécessaire. Pour La Butte, nous sommes rendus à cette deuxième étape », explique M. Lessard.
Cohabitation
Martin Renaud sent que cette fois, c’est sérieux. Or, il se demande encore quelle pourrait être la meilleure idée avec ce projet. Il évoque aussi l’aspect de la cohabitation dans des installations plus vastes. « Il faut aussi prendre en considération les besoins des autres organismes. Les scouts, le Club de La Gerbe dorée… La Ville n’a pas le choix de consulter ces organismes. Nous espérons être impliqués dans la discussion. »
Une idée qui interpelle aussi le maire. « En fonction des besoins des jeunes, il y a aussi la possibilité de créer des partenariats avec des organismes culturels ou de la vie communautaire. C’est à voir. »