Saint-Basile: trois circuits de la route Bleue offerts

Les amateurs d’embarcations nautiques pourront profiter pleinement des différents plans d’eau de la Montérégie cet été grâce aux nouveaux parcours proposés par la route Bleue. À Saint-Basile-le-Grand, trois itinéraires seront accessibles aux pagayeurs.

Le réseau nautique La route Bleue poursuit son développement en Montérégie avec l’inauguration de 28 nouveaux parcours. L’annonce a eu lieu le 5 juin dernier au Centre culturel et communautaire de Pointe-Valaine, à Otterburn Park, en présence de plusieurs partenaires et élus municipaux, dont le maire de Saint-Basile-le-Grand, Yves Lessard, et les conseillers Martin Leprohon et Guy Lacroix.

Ce projet, piloté par Loisir et Sport Montérégie et le Comité ZIP du Haut Saint-Laurent, bénéficie de l’implication de nombreuses municipalités. Il s’inscrit dans une volonté régionale d’accroître l’accès aux plans d’eau tout en valorisant les milieux naturels.

« Ce travail remarquable, fruit d’une collaboration étroite avec les villes et les MRC impliquées, témoigne d’un engagement commun envers la mise en valeur de notre patrimoine naturel », explique Caroline Bérubé, chargée de projet La route Bleue, Eau Vive Québec.

Avec ces nouvelles additions, les Montérégiens et les touristes peuvent profiter de 55 parcours cet été. Une foule d’événements nautiques – qu’il s’agisse d’initiations, d’activités éducatives ou de randonnées – seront organisés tout au long de la saison. Un calendrier complet est publié sur le site plaisirspleinair.ca pour savoir où et quand participer.

Un total de 470 kilomètres

L’accès aux plans d’eau franchit ainsi une étape majeure avec ces parcours désormais certifiés dans le réseau national La route Bleue. Ce développement porte à 470 kilomètres la distance totale navigable en canot, en kayak ou en planche à pagaie sur les principaux cours d’eau de la région : la rivière Richelieu, le fleuve Saint-Laurent, la rivière Saint-Charles et la rivière Châteauguay.

« En 2025, la route Bleue en Montérégie poursuit son déploiement avec la même rigueur et le même respect de l’environnement. Chaque nouveau parcours est pensé et évalué pour s’assurer d’une cohabitation durable entre les usagers et les milieux naturels qu’il traverse. Ce projet continue d’évoluer avec une volonté claire : offrir à la population des accès sécuritaires et responsables à nos cours d’eau, tout en renforçant notre lien à la nature », mentionne Léa Carrère, chargée de projets, Comité ZIP du Haut Saint-Laurent.

L’escouade nautique Montérégie

L’escouade nautique Montérégie, une petite équipe de six personnes se déplaçant en planche à pagaie, aura pour objectif de sensibiliser les usagers aux bonnes pratiques nautiques. Elle jouera également un rôle d’observation pour améliorer l’expérience des pagayeurs.

À chaque point de départ, une affiche informative indique le degré de difficulté, les conditions du débit d’eau et d’autres renseignements utiles. Un code QR permet aussi d’accéder à une fiche technique détaillée incluant la longueur, la durée estimée du parcours, la période recommandée pour pagayer, ainsi qu’une cartographie interactive.

Sécurité sur l’eau

En complément de l’escouade nautique, les pagayeurs pourront compter sur la Garde côtière auxiliaire pour promouvoir les bonnes pratiques sur les plans d’eau. Composée de bénévoles, elle intervient notamment lors d’appels d’urgence.

Pour Vincent, l’un de ces bénévoles, la sécurité commence avant même de mettre son embarcation à l’eau. « Le point le plus important avant d’embarquer sur un plan d’eau, c’est d’avoir le matériel adéquat pour chaque embarcation. Il est important de rappeler que le port du VFI est obligatoire », mentionne-t-il. Si une exception existe pour les planches à pagaie, il faut avoir le bon équipement à bord et bien connaître les conditions qui permettent de retirer sa veste de sauvetage avant d’embarquer sur l’eau.

« Les gens s’exposent à des amendes, mais surtout ils ne sont pas en sécurité », mentionne Vincent.

Outre l’équipement, Vincent insiste sur l’importance de la météo et de la connaissance du plan d’eau : « On le sait, les orages se forment de plus en plus rapidement. On ne veut pas être mal pris », explique-t-il.