Saint-Basile: le programme triennal d’immobilisation à Saint-Basile-le-Grand adopté en juin
Le conseil municipal de Saint-Basile-le-Grand a adopté, lors d’une séance extraordinaire tenue le 2 juin dernier, son programme triennal d’immobilisations (PTI) pour les années 2026, 2027 et 2028.
C’est seulement six mois après l’adoption du PTI 2025-2026-2027 que le conseil municipal en a approuvé un nouveau. Bien que le programme triennal d’immobilisations dresse la liste des investissements prévus par la Ville, il s’agit d’un outil de planification fondé sur les priorités établies et la capacité financière municipale, et non d’un engagement ferme.
Le maire a d’ailleurs précisé qu’il s’agissait avant tout d’une démarche de planification.
Le choix de devancer son adoption pour les années 2026 à 2028 s’explique par la volonté de la Municipalité de permettre à ses équipes de faire preuve de plus d’agilité et d’assurer une meilleure planification du processus d’appels d’offres, explique la porte-parole Stéphanie Plamondon. « Les travaux d’infrastructures représentent des coûts importants, et nous explorons toutes les avenues possibles pour obtenir des prix compétitifs. Cela permet également de mieux planifier les travaux à venir pour les différents services – approvisionnement, finances et génie. C’est une pratique de plus en plus courante dans les villes. »
Lors de sa présentation, le maire Yves Lessard a indiqué qu’en procédant ainsi, la Ville disposait d’une plus grande latitude pour éviter de passer à côté de certaines subventions. « Il y avait des subventions qui devaient être au rendez-vous, mais qui ont été reportées. C’est donc dire que nous avons reporté, notamment, les investissements liés au secteur des arbres afin de ne pas nous priver de ces aides financières », a précisé M. Lessard.
Postes des Ormes et Alvares
Peu de projets diffèrent entre les deux PTI adoptés à quelques mois d’intervalle. Toutefois, certains, comme celui de la gestion des débordements et la réhabilitation des postes Ormes et Alvares, sont plus coûteux dans le PTI 2026-2027-2028. Alors qu’une dépense de 5 625 000 $ était initialement prévue pour 2026, le nouveau programme prévoit plutôt 8 800 000 $ pour la même année, soit une hausse de 3 175 000 $.
« Il y avait des subventions qui devaient être au rendez-vous, qui ont été reportées. » – Yves Lessard
« Les solutions d’ingénierie ont évolué entre-temps. Les montants varient souvent, puisque les projets évoluent entre leur planification dans le PTI et l’année où le budget est finalement adopté pour lancer les travaux », explique Mme Plamondon.
Lors de la séance ordinaire du conseil municipal, tenue après la présentation du PTI, un contrat de 614 737,41 $ a été octroyé, par appel d’offres, pour des services professionnels de conception et de surveillance liés à la mise à niveau des postes de pompage Alvares et des Ormes, à la construction d’un bassin de rétention sanitaire ainsi qu’à des travaux auxiliaires.
Toujours selon la porte-parole, ce montant était prévu dans le PTI 2025-2026-2027, par le biais du règlement d’emprunt 1218 adopté en 2024 pour financer les honoraires professionnels. « La portion du montant consacrée à la surveillance pourra, quant à elle, être financée par le PTI 2026-2027-2028 », précise Mme Plamondon.
Plus ou moins dispendieux
D’autres projets ont vu leurs coûts augmenter ou diminuer, comme la reconstruction du chemin Bella-Vista, entre la rue Bella-Vista et le chemin Bellevue, ainsi que la réfection des rues des Bouleaux, des Érables et du Parc.
Ce dernier projet, représentant la phase deux du secteur des Arbres, était initialement prévu dans le PTI adopté en décembre 2024 pour l’année 2025, au coût de 5 410 000 $. Il est désormais reporté à 2027, avec un budget révisé à 5 855 000 $, soit une hausse de 445 000 $.
Quant au projet sur le chemin Bella-Vista, il passe de 3 840 000 $ prévus en 2027 à 3 635 000 $, répartis sur 2026 et 2027, ce qui représente une diminution de 205 000 $.
« L’avancement de la planification permet de proposer des solutions d’ingénierie qui évoluent et se précisent selon les besoins réels. Les montants projetés peuvent ainsi varier, à la hausse comme à la baisse, selon l’évolution du projet », explique Stéphanie Plamondon.