Rouler contre la montre
La cycliste Anne-Sophie Hébert a remporté la médaille d’argent, le vendredi 23 août dernier, lors des Championnats québécois sur route.
La jeune femme originaire de Saint-Basile-le-Grand a terminé deuxième dans l’épreuve du contre-la-montre dans la catégorie sénior féminin. L’objectif de cette course est de réaliser le plus rapidement possible le circuit de 17,6 kilomètres, dans le cas de cette compétition. « Je suis moins une athlète qui aime gravir des côtes. Cette course-là est plus dans mes cordes », confie Anne-Sophie.
Aérodynamisme
Cette discipline demande d’être le plus aérodynamique possible. La position sur le vélo est essentielle pour bien performer. Les bras sont appuyés à l’avant du corps pour minimiser la résistance. « Le vélo, avec sa roue arrière pleine, est conçu pour aller le plus vite possible. Le casque avec lequel on course est aussi conçu dans ce sens. »
L’athlète s’entraîne deux fois par semaine sur ce vélo pour se perfectionner et garder la meilleure posture. Même l’hiver, elle s’assied dessus pour éviter de perdre la main. Cet été représentait seulement le troisième, en termes de compétition, pour la cycliste. Auparavant, elle a participé à plusieurs triathlons et a même fait partie de l’équipe de cross-country durant ses études à la maîtrise en psychoéducation.
Trouver son équilibre
En raison de son emploi dans le milieu scolaire, Anne-Sophie roule les soirs et la fin de semaine.
« L’entraînement, ça me permet de trouver un équilibre dans ma vie. Partir à vélo après ma journée de travail, ça me permet de tout évacuer. »
Elle profite même de la semaine de relâche pour participer à des camps d’entraînement. En mars 2024, elle est allée en Colombie. « Avec l’hiver, c’est difficile de rouler autant. Lors de ces camps, ça me permet d’avoir un plus gros volume d’entraînement et d’être prête pour le début des compétitions. »
Anne-Sophie Hébert compétitionne presque toutes les fins de semaine dans sa discipline. Le week-end dernier, elle participait au Green Mountain Stage Race dans le Vermont. Un peu plus tard en septembre, elle ira en Outaouais afin de relever le défi du Tour de Gatineau. Elle a pris part au Championnat canadien en juin dernier.
Tisser des liens
Le vélo a permis à Anne-Sophie Hébert de voyager, notamment au Portugal avec son conjoint, lui aussi adepte de ce sport. « C’est grâce à cette passion commune que j’ai rencontré mon copain. » Ses amitiés et relations tournent aussi beaucoup autour de ce sport. « Nos propriétaires sont des amis que l’on a rencontrés dans le monde du vélo. C’est vraiment un petit univers où tout le monde se connaît. »
La fin de semaine, la cycliste roule souvent avec des amis. « Quand on est en groupe, on ne roule pas toujours à fond. Je préfère m’entraîner seule pour faire des intervalles. » L’athlète consacre entre 10 et 12 heures par semaine à son sport, ce qui équivaut, en matière de distance, à une moyenne de 300 kilomètres.
« Il y a des semaines où l’on roule 500 kilomètres, mais ce n’est pas la moyenne. »