Restriction sur l’utilisation des cellulaires en classe : peu de différence à l’école secondaire du Grand-Coteau 

Il y a un peu plus d’un an, une nouvelle directive de Québec interdisait l’utilisation du cellulaire en classe. Comment ce changement s’est-il opéré à l’école secondaire du Grand-Coteau, à Sainte-Julie? 

« Le nouveau système d’encadrement du cellulaire n’a pas changé les règlements au sein de notre code de vie », mentionne le directeur de l’école secondaire du Grand-Coteau, Marc-André Meunier, qui a répondu au Journal de Sainte-Julie.

« C’est un levier supplémentaire. » – Marc-André Meunier

Dans cet établissement scolaire, le cellulaire doit être dans le sac en tout temps. Il est toutefois autorisé dans trois endroits, soit dans la cafétéria, la salle de jeux et l’espace des casiers. Mais dès que l’étudiant se promène dans les corridors ou qu’il arrive dans une classe, l’appareil doit être rangé dans le sac d’école.

Un levier de plus

« La directive de Québec n’a pas beaucoup influencé. Mais c’est un levier supplémentaire. Il y a moins d’argumentation lors des interventions concernant l’utilisation d’un cellulaire. Ça ajoute du poids », précise M. Meunier.

Selon lui, le nombre d’interventions demeure assez bas. « Il y a cinq à dix interventions par semaine qui viennent à nos oreilles. » 

Des problématiques plus importantes

Selon M. Meunier, dans les écoles secondaires, les gestes de violence et la consommation demeurent des problématiques plus importantes que l’utilisation du cellulaire. 

Rappelons que la directive gouvernementale ne s’applique pas seulement qu’aux cellulaires, mais aussi aux écouteurs, aux montres intelligentes et aux tablettes.