Restons prudents
Arrivée du printemps et inondation
L’arrivée du printemps apporte son lot de changements climatiques. La fonte des neiges reste toujours une période préoccupante pour les riverains de la rivière Richelieu, à Saint-Basile-le-Grand. Ces derniers ont eu leur lot de soucis lors des inondations de mai 2011… Toutefois, il est recommandé à tous de rester prudents et de se tenir informés.
Le mois dernier, les centres de surveillance de la crue des eaux observaient que le niveau de la rivière Richelieu avait augmenté de 17 centimètres, haussant par la même occasion le débit de 145,03 m3/seconde. Ceci avait d’ailleurs conduit à un débordement de la rivière à la hauteur de Carignan. Peu de temps après, la situation revenait à la normale.
Pour se préparer, la Ville de Saint-Basile-le-Grand a décidé de revoir son plan d’intervention en cas d’urgence. « Nous sommes en train de développer un système Intranet en matière de sécurité civile afin que les citoyens soient informés rapidement dès qu’il y a risque quelconque », rapporte Jean-Marie Beaupré, directeur général de la municipalité.
Les dirigeants n’attendront pas que les berges soient complètement inondées avant d’agir. Quand la température s’annoncera coriace, des observateurs sillonneront les berges et rapporteront les évènements; l’information sera par la suite transmise au ministère de la Sécurité civile du Québec.
Le rehaussement de la chaussée : une solution aux inondations
Quelques semaines après les inondations de 2011, les Villes de Saint-Basile et McMasterville présentaient conjointement, au ministère des Transports du Québec (MTQ), l’idée de rehausser la chaussée du boulevard Richelieu (route 223) afin d’éviter que la situation ne se reproduise.
Rappelons que le projet était que soient analysées les possibilités de dévier la route 223, entre la montée Robert, à Saint-Basile, et la rue du Purvis Club, à McMasterville, ou d’en rehausser certains tronçons répertoriés.
Un an plus tard, le MTQ confirmait qu’une étude d’opportunité était en cour, dans les secteurs qui avaient été inondés, des deux côtés de la rivière Richelieu. Toutefois, au moment de mettre sous presse, le ministère n’était pas en mesure de fournir plus d’information sur le sujet.
NLDR: Selon les dernières nouvelles obtenues du MTQ, l’étude d’opportunité était toujours en cour. Aucun échéancier n’est déterminé quant au dépôt de celle-ci. Il nous est donc impossible pour l’instant de savoir ce qu’il adviendra du rehaussement de la chaussée et des dépenses que le projet engendrera.