Qualité de l’air : mois de juillet marqué par les feux de forêt

Le brouillard causé par les feux de forêt en provenance du nord de l’Ontario et de l’ouest canadien a voyagé jusqu’au Québec, créant des nuages de smog qui se sont rendus jusque dans nos villes.

Les paysages étaient affectés par cet épais nuage, qui réduisait la visibilité et faisait en sorte de cacher des aspects aisément visibles en temps normal. Mais le principal danger de ces nuages était plutôt du côté de l’impact sur la qualité de l’air qu’ils ont. 

Au fil des années, les événements comme les feux de forêt devraient se faire de plus en plus fréquents dans la province à cause du réchauffement climatique. 

Avec cette hausse des probabilités vient le risque accru que des particules dangereuses se trouvent dans l’environnement et affectent la santé cardiovasculaire des humains.  

« En Ontario il y a quelques années, la production électrique à base de charbon a été enlevée. Cela a eu des effets très positifs pour le Québec. »

-Jean-Pierre Charland

Une étude réalisée en 2019 par Santé Canada estime d’ailleurs que la pollution atmosphérique était la cause de  14600 décès prématurés en 2015 au pays, soit presque autant que le nombre de morts de la COVID-19 en 2020, qui lui était de 15 606. Ce type de pollution serait également le principal risque environnemental auquel les êtres humains devront faire face au courant des prochaines années. 

Meilleure avec les années

Or, selon le gestionnaire de la section de l’analyse en qualité de l’air pour Environnement et Changement climatique Canada, Jean-Pierre Charland, la qualité de l’air au pays est parmi les meilleures sur le globe. 

Il ajoute que bien que les incendies de forêt se font plus présents cette année, la qualité générale de l’air dans la région métropolitaine de Montréal s’est grandement améliorée depuis 10 à 15 ans. « En Ontario il y a quelques années, la production électrique à base de charbon a été enlevée. Cela a eu des effets très positifs pour le Québec. » 

Le gestionnaire indique également que les véhicules sont beaucoup moins polluants qu’il y a 25 ans, avec les systèmes avancés de réduction de la pollution desquels ils sont équipés, ce qui réduit la présence de particules fines dans l’air. 

Éviter certaines activités

En cas d’épisodes tels que ceux qui ont été vus en juillet, M. Charland conseille d’éviter de pratiquer des activités extérieures si possible afin de réduire au maximum l’exposition aux particules fines, qui peuvent avoir un impact négatif sur la santé cardiovasculaire. Il invite également les citoyens à s’informer sur la qualité de l’air à l’aide des multiples outils offerts sur le web comme info-smog et qui permettent de savoir rapidement si la qualité de l’air est bonne.

Avez-vous ressenti l’impact de la mauvaise qualité de l’air à la fin juillet dans la région?