Parlons d’histoire

La direction du loisir, de la culture et de la vie communautaire à la Ville de Saint-Bruno-de- Montarville a produit une série de capsules vidéo sur des faits historiques de la municipalité.

La Ville met à la disposition de la population sept capsules historiques d’une durée moyenne de quatre minutes chacune. Elles sont publiées sur le site Internet de la Ville : stbruno.ca.

La création du parc national du Mont-Saint-Bruno

Gaston Martineau, ancien directeur général de la Municipalité (de 1964 à 1973), raconte la création du parc national du Mont-Saint-Bruno et comment les efforts de citoyens ont contribué à la sauvegarde de la montagne. La Mount Bruno Association acquiert en 1899 une large part du mont Saint-Bruno et fait construire les dix maisons maintenant enclavées dans le parc. En 1976, la province acquiert le terrain et en 1985 le parc national du Mont-Saint-Bruno est créé.

Le Cercle de Fermières de Saint-Bruno

Hélène Scalabrini, présidente du Cercle de Fermières de Saint-Bruno-de-Montarville, raconte l’histoire de cet organisme centenaire toujours présent au sein de la communauté. L’organisme a été créé en 1937 dans le but d’arrêter la désertion des fermes. « La mission du Cercle des Fermières est de transmettre toutes nos connaissances. Le tricot, la couture, le tissage », explique Mme Scalabrini.

Gérard Filion, homme de famille et de société

La vie de Gérard Filion racontée par son fils Pierre Filion. Il s’établit à Saint-Bruno avec sa famille en 1945. Il s’est impliqué dans l’organisation de la Ville. Il a été commissaire d’une école et ensuite président de la commission scolaire. Dans les années 1960, il a occupé le poste de maire de la Ville pendant trois mandats. Il a également développé le parc industriel, qui a amené plusieurs entreprises à s’y installer. En 2005, le parc industriel de Saint-Bruno est désigné Parc d’affaires Gérard-Filion.

La Société d’horticulture et d’écologie de Saint-Bruno

Réal Scalabrini, ancien président de la Société, raconte l’histoire de celle-ci. Elle a été créée en 1956. « La mission de la Société est d’améliorer les connaissances de la population en horticulture et en écologie », mentionne M. Scalabrini. La Société a participé avec la Ville à planter des plantes, des fleurs et des arbres sur des terrains publics.

Les Frères de Saint-Gabriel 

Bernard Guilbert, président de la Société d’histoire de Montarville, raconte l’histoire des Frères de Saint-Gabriel. Il s’agissait d’une communauté religieuse très importante. Quatre frères sont arrivés à Saint-Bruno en 1914. « Ils ont été de grands producteurs de pommes, de miel et ils avaient également une érablière et une ferme laitière », confie M. Guilbert. Les Frères de Saint-Gabriel ont été très impliqués également sur le plan de l’éducation. En 1925, ils ont ouvert un juvénat pour que de jeunes garçons puissent devenir frères. Avec la baisse des vocations religieuses et la réforme de l’éducation, le juvénat est converti en collège privé en 1966.

Les écoles de Saint-Bruno-de-Montarville

Passage raconté par Colette Deslières, membre d’une famille pionnière de la ville de Saint-Bruno et membre de la Société d’histoire de Montarville. À Saint-Bruno, il y a eu trois écoles de rang. Ces écoles étaient composées d’une seule classe. Les élèves étaient de tous les niveaux et les instituteurs se voulaient laïcs. « Les écoles de rang sont disparues en 1956 lors de la fusion des deux commissions scolaires qui existaient à ce moment-là », explique Mme Deslières. L’école de Montarville a été construite en 1952.

La pratique de l’agriculture à Saint-Bruno-de-Montarville

Philippe Daigneault raconte l’histoire de sa famille, agriculteurs de génération en génération, établie à Saint-Bruno depuis plus d’une centaine d’années. Il aborde l’évolution des conditions d’agriculture dans la municipalité. « Avec les années, les fermes se sont éliminées. Ça [agriculture] s’est beaucoup urbanisé à cause de la proximité de la ville de Montréal. Les terres sont cultivées de plus en plus par les mêmes producteurs », explique M. Daigneault.