Nouvel An au Centre Marcel-Dulude : une réception du maire différente
Une tradition bien montarvilloise est la réception du maire à l’occasion du Nouvel An. Cette année, elle a eu lieu le dimanche 8 janvier, à 15 h, au Centre Marcel-Dulude, immédiatement après la cérémonie de remise des prix du concours Saint-Bruno s’allume 2011. Une réception très conviviale, où le maire Claude Benjamin offre ses vœux à ses concitoyens. Cependant, cette année, un événement inattendu s’est produit : le Regroupement des citoyens pour la sauvegarde de la forêt des Hirondelles a choisi « d’occuper » pacifiquement la réception.
Environ 150 personnes ont répondu à l’invitation du maire Benjamin pour les vœux de la nouvelle année. Les invités ont échangé avec les élus municipaux, les voisins, les amis, les membres de divers comités municipaux, tandis que circulaient des bouchées toutes plus alléchantes les unes que les autres, accompagnées de vin. Deux musiciens ont été engagés et l’atmosphère était à la fête.
Alors qu’à l’intérieur de l’immeuble se déroulait la réception traditionnelle, à l’extérieur du Centre Marcel-Dulude, une quarantaine de personnes du Regroupement pour la sauvegarde de la forêt des Hirondelles, du Mont-Saint-Bruno, s’étaient rassemblées avec des affiches. Le thème du jour : « Nous ne nous laisserons pas passer de sapin. » Au bout d’un quart d’heure, ces personnes de tous âges sont entrées dans le hall du Centre Marcel-Dulude, avec leurs pancartes, et se sont mêlées à la foule, pour une manifestation pacifique, civilisée. Invités et manifestants ont échangé. Après s’être frayé difficilement un chemin jusqu’au maire, quatre enfants, Stéphanie, Émilie, Olivier et Thomas, accompagnés de leurs mères, lui ont offert deux cartes qu’ils avaient préparées. L’une d’elles illustrait une forêt, tandis que l’autre portait l’inscription « Meilleurs souhaits à ma forêt ».
En raison des circonstances, le maire Benjamin a choisi de ne pas faire d’allocution, ce qui ne l’a pas empêché d’échanger ses vœux avec l’ensemble des citoyens qui s’y trouvaient à cette fin.