Non à une taxe sur l’immatriculation et le stationnement!

La Ville de Saint-Basile-le-Grand s’oppose à l’instauration d’une taxe sur l’immatriculation et le stationnement sur le territoire de l’agglomération de Montréal, telle que proposée par cette dernière en novembre 2010. Cette décision confirme l’appui de Saint-Basile aux autres municipalités des couronnes nord et sud de la métropole concernées par ce dossier.

« Saint-Basile-le-Grand ne fera pas exception à cet égard », indiquait le maire Bernard Gagnon, la semaine dernière, rappelant qu’à sa connaissance, les municipalités des couronnes nord et sud de Montréal s’y étaient toutes opposées.

Dans la résolution # 2011-03-080 adoptée par le conseil municipal, il est précisé que « la Ville de Saint-Basile-le-Grand trouve inacceptable les représentations faites par la Ville de Montréal à l’effet qu’une taxe sur l’immatriculation et les stationnements soit imposée aux contribuables des municipalités comprises sur le territoire de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM), dont la Ville de Saint-Basile-le-Grand, pour le transport en commun, soit plus spécifiquement pour le financement d’infrastructures qui bénéficieront prioritairement aux résidants de l’île de Montréal ».

De plus, la Ville demande au premier ministre du Québec « de mettre fin à cette orientation mise en œuvre par la Ville de Montréal, qui vise à taxer les municipalités comprises sur le territoire de la CMM, alors qu’elles ne bénéficient pas toujours des services et des équipements pour lesquelles elles sont taxées, et d’exiger plutôt de la Ville de Montréal qu’elle revoie sa philosophie de gestion et de gratuité de ces services ».

Taxe de 50 $ par auto

Selon la résolution CM10 0855 à l’ordre du jour de l’assemblée ordinaire du conseil municipal de Montréal, du 22 novembre dernier, il est prévu « que cette taxe sur les véhicules immatriculés soit, dans la mesure du possible, modulée en fonction du nombre de la cylindrée du moteur des véhicules; que cette taxe soit d’un montant maximal moyen de 50 $ par véhicule visé; qu’elle soit dédiée au transport en commun, plus spécifiquement au financement de la Société de transport de Montréal et de ses nouvelles infrastructures qui bénéficieront prioritairement aux résidants de l’île de Montréal, et ce, tant que la taxe ne sera pas de portée métropolitaine ».