Montérégie: une entente de principe pour certains CPE
La Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ-CSQ) est parvenu dimanche dernier à une entente de principe pour le personnel des centres de la petite enfance (CPE).
Dans le cadre des négociations pour le renouvellement des ententes collectives, le syndicat avec la ministre responsable de l’Administration gouvernementale et présidente du Conseil du trésor, Sonia LeBel, et la ministre de la Famille, Suzanne Roy sont arrivés a une entente plusieurs mois après le début des pourparlers.
« Nous sommes vraiment contentes. Nous avons hâte de recevoir les détails. On ne croyait plus avoir une entente d’ici Noël. Nous sommes agréablement surprises », mentionne Geneviève Nantel, présidente du Syndicat des intervenantes en petite enfance de Montréal (SIPEM-CSQ).
Cette entente d’une durée de cinq ans (2023-2028) vise plus de 2 000 personnes salariées. Elle favorisera un meilleur accès aux services pour les parents et leurs enfants, tout en permettant de valoriser le personnel, d’offrir un plus grand soutien aux éducatrices et d’alléger leurs tâches. L’entente permettra également d’améliorer l’attraction et la rétention du personnel.
Les membres de la FIPEQ-CSQ étaient sans convention collective depuis le 31 mars 2023.
Comme dans toutes négociations, les détails demeureront confidentiels jusqu’à ce que les membres se soient prononcés sur le contenu de celle-ci.
Mandat de grève suspendu
« Après une accélération des négociations cette fin de semaine, nous avons enfin conclu une entente de principe. », mentionne Anne-Marie Bellerose, présidente de la FIPEQ-CSQ.
« L’entente n’arrive pas trop tôt alors que les difficultés du réseau sont grandement liées à une rémunération et des conditions de travail qui ne sont simplement pas attractives actuellement », précise Mme Bellerose.
L’entente de principe sera présentée aux syndicats le 3 janvier 2025. À la suite de cette présentation, les syndicats soumettront l’entente aux membres lors d’assemblées générales prévues début 2025 afin qu’elles puissent se prononcer. « On s’attend à pouvoir tenir une assemblée dans la semaine qui suit », mentionne Mme Nantel. Dans l’intervalle, la FIPEQ-CSQ suspend le mandat de grève de six jours qu’elle avait entre les mains.