Montérégie: des activités pour célébrer les femmes

Pour souligner la Journée internationale des droits des femmes, les organismes communautaires de la région sont nombreux à mettre sur pied des activités.

L’organisme l’Essentielle, situé à Belœil pour les femmes de la Vallée-du-Richelieu, dont celles de Saint-Basile-le-Grand, a collaboré au grand rassemblement public organisé par la Coordination du Québec de la Marche mondiale des femmes (CQMMF) et la Table de concertation des groupes de femmes de la Montérégie (TCGFM).

La 6e édition de la Marche mondiale des femmes débutera le 8 mars prochain, dès 10 h 30, au Parc André-J.-Côté à Candiac en Montérégie. « Ce choix de région n’est pas anodin : la Montérégie, tristement marquée par un record de féminicides, est le symbole d’une lutte urgente contre les violences faites aux femmes », précise une publication de l’organisme à ce sujet. À cette occasion, le regroupement CQMMF dévoilera son calendrier d’actions.

À partir du 8 mars, des événements et des mobilisations auront lieu, non seulement à travers la province, mais aussi partout dans le monde, où des organisations du mouvement de la Marche mondiale des femmes se mobiliseront. 

L’Essentielle organise du transport. L’inscription est obligatoire avant le 6 mars par téléphone. 

« Ce choix de région n’est pas anodin : la Montérégie, tristement marquée par un record de féminicides. » – L’organisme l’Essentielle

Un 5 à 7 

Dans le cadre de la Journée internationale des droits des femmes, la Table de concertation en violence conjugale et violence sexuelle de l’agglomération de Longueuil et de la MRC Marguerite-D’Youville invite les citoyens à assister à la conférence Le féminisme en 2025 : Freiner la montée du masculinisme au Québec. 

Le lundi 10 mars prochain, un 5 à 7 sera animé par Fannie Charrette-Lemieux, spécialiste en pédagogie, de l’organisme Aide internationale pour l’enfance qui collabore à cet évènement.

Le Centre de femmes Entre Ailes, situé à Sainte-Julie, propose cette activité. Les inscriptions sont obligatoires. « On a beaucoup entendu parler de la montée des discours misogynes dans l’espace public. On s’inquiète d’entendre des personnes prôner le retour de la femme au foyer, menacer les acquis des femmes des dernières décennies, ici comme ailleurs, et de tant d’autres menaces aux droits humains », mentionne l’organisme sur une publication Facebook qui invite les gens à assister à l’évènement.