Michèle Archambault appuie les conclusions du rapport de l’INM

Michèle Archambault, conseillère de l’opposition, se dit à tous les points de vue en accord avec le rapport de l’Institut du Nouveau Monde (INM) concernant le Plan de conservation des milieux naturels de Saint-Bruno. Elle en retire trois éléments importants : mettre l’accent sur la démarche délibérative et participative pour tous les futurs projets, changer l’approche et la façon de faire de la Ville quant au développement des projets, et clarifier les outils d’information mis à la disposition des citoyens pour une meilleure démarche transparente et continue.

« Je suis à tous les points satisfaite du rapport, je le trouve excellent. Je trouve aussi que c’est un très bon exercice démocratique participatif qui vient d’avoir lieu et j’espère ce sera le début d’une nouvelle aventure pour tous les projets que l’on devra approuver », commente Mme Archambault.

Selon cette dernière, la Ville doit maintenant répondre aux préoccupations soulevées par les citoyens lors du processus de consultation publique, en les rassurant et en leur présentant divers scénarios possibles. « Le message qui ressort du rapport de l’INM est très clair : il faut refaire nos devoirs et repenser à notre plan. Est-ce que c’en est un de développement ou de conservation? Selon moi, il faudrait commencer par faire un vrai plan de conservation, faire l’analyse exhaustive de nos milieux naturels avec des experts indépendants pour, après cela, l’appliquer », soutient la conseillère.

Michèle Archambault ajoute que le fait que la Ville ne veuille pas retourner en consultation publique, après avoir bonifié son plan de conservation, va à l’encontre des recommandations du rapport et du désir des citoyens d’être impliqués dans la démarche du plan final, avant qu’il ne soit adopté. « On peut, avec ce rapport, être à la hauteur de notre réputation, à titre de ville verte, et un modèle pour l’ensemble des plans de développement au Québec, en s’assurant d’une démarche rigoureuse et totalement transparente. »

Boisé des Hirondelles

Quant au dossier du boisé des Hirondelles, celui-ci a pris une valeur symbolique auprès de la population, selon Mme Archambault. « Le processus de consultation publique a permis de constater que les gens sont attachés à ce boisé-là et à la protection des milieux naturels. C’est d’ailleurs grâce à la mobilisation des citoyens que nous en sommes arrivés à un processus comme celui que l’on vient de vivre. Au fil du temps, ce sont toujours les citoyens qui ont réussi à faire changer les choses. »

À cet effet, Mme Archambault estime que l’administration Benjamin agit dans le sens contraire de ces orientations en allant de l’avant avec son Plan de conservation des milieux naturels et, de ce fait, elle s’y oppose vivement. « Les élus veulent diminuer les gaz à effet de serre et densifier la population autour des axes de transport, encore faut-il que le projet du boisé des Hirondelles aille dans ce sens. […] À ce niveau-là, la Ville échoue complètement. »