Martin Trudeau veut en finir avec la corruption

Élections 2012

Le candidat de la Coalition Avenir Québec (CAQ), Martin Trudeau, dit être concerné par les problèmes de corruption et entend s’engager avec sa formation afin d’y « mettre fin ».

« La CAQ a démontré qu’elle veut enlever du vocabulaire les trois c qui sont le copinage, la collusion et la corruption », rapporte l’aspirant député en faisant référence à l’arrivée de Jacques Duchesneau. Martin Trudeau reconnaît qu’il n’avait pas de dispositions à faire de la politique, mais « comme citoyen ordinaire », il juge « anormal que ce soit aussi pourri ».

Le candidat a choisi de se présenter dans Chambly et non ailleurs, car, dit-il, il y réside depuis 10 ans. « Comme tous les citoyens, j’ai vu le cynisme monter envers les politiciens et l’appareil politique. Je voulais m’engager et changer les choses. Pour moi, le programme de la CAQ présente le véritable changement. »

Sur le plan local, « beaucoup de familles se sont installées dans le comté », soutient-il. En conséquence, le candidat entend plaider pour de meilleurs services en matière d’éducation et de santé.  « La santé est un ensemble de facteurs et c’est le médecin qui doit régler les problèmes de la première ligne, soit le désengorgement des urgences. Le plan du docteur Gaétan Barrette est solide et crédible », avance-t-il.

Jusqu’à présent, la CAQ a fait quelques promesses, entre autres, un projet de loi qui ferait la lutte à la corruption, l’assurance d’un médecin pour chaque Québécois et au chapitre des ressources naturelles, la création d’un fonds de 5 milliards de dollars ouvert à l’épargne privée.

Une formation qui semble profiter d’un élan de sympathie moussé par l’arrivée de vedettes à l’instar de l’ancien directeur de l’Unité anticollusion, Jacques Duchesneau, et du président de la Fédération des médecins spécialistes, Gaétan Barrette.

Ces atouts suffisent-ils à assurer une victoire du candidat caquiste sachant que le député sortant du Parti québécois, Bertrand St-Arnaud, possède une longueur d’avance sur le plan de l’expérience et de la popularité dans le comté ? « Je vais rester moi-même, répond Martin Trudeau. Les gens veulent du changement et je veux être le véhicule des changements que propose la CAQ ».

Le candidat dit vouloir être sur le « mode écoute ». À cette fin, il prévoit rencontrer les leaders du comté, en l’occurrence les élus municipaux et les représentants du milieu des affaires.