Marilou Alarie reste à Saint-Bruno
Saint-Bruno-de-Montarville
La conseillère municipale Marilou Alarie n’a pas remporté l’investiture du Parti québécois (PQ) qui avait lieu le dimanche 3 juin.
Marilou Alarie a perdu contre son opposant, Cédric Gagnon-Ducharme, à 129 votes contre 148.
Toutefois, la conseillère municipale affirme bien prendre les résultats : « On m’a dit que c’était une des investitures les plus serrées de l’histoire du PQ, donc on se console un peu plus facilement quand ça ne fonctionne pas. »
Elle révèle aussi n’avoir aucun regret quant à sa campagne, qui a duré environ un mois et demi. « Considérant que j’ai eu un parcours plus court que celui de Cédric, je suis satisfaite de cette aventure. Ça a été une belle course positive et j’ai fait ce que j’avais à faire, j’ai cogné à toutes les portes de Borduas, donc je vis très bien avec les résultats. »
Il y a toutefois une chose qui la déçoit : le nombre de membres qui sont allés voter dimanche matin. « On s’entend qu’il y a environ 800 membres du PQ dans Borduas, et moins de 300 d’entre eux sont venus voter. »
Avec son investiture, Marilou Alarie espérait améliorer le bilan du PQ en ce qui concerne la parité : les femmes ne constituent que 33 % des candidates du parti. « J’étais sensible à ça, je voulais contribuer à une meilleure représentation des femmes en politique », mentionne la conseillère.
129
C’est le nombre de votes que Marilou Alarie a reçus, contre 148 pour son opposant.
« Focus » sur Saint-Bruno
Marilou Alarie demeurera donc conseillère municipale du district 6 à Saint-Bruno, mais pas par dépit, assure-t-elle. « Si j’avais gagné l’investiture, j’aurais eu un choix très difficile à faire entre la politique municipale et provinciale, mais c’est tant mieux parce que le bon côté, c’est que je reste à Saint-Bruno, dans une ville et un poste que j’aime beaucoup. »
De sa campagne dans la circonscription de Borduas, Marilou Alarie dit avoir beaucoup appris : « On est toujours à l’affût des bonnes pratiques qui se font ailleurs et en ayant parcouru les villes et les villages, et il y a quelques éléments qui ont attiré mon attention. »
C’est le cas notamment du patrimoine bâti. « C’est une préoccupation importante ici, il y a beaucoup de bâtiments patrimoniaux et les municipalités doivent faire un choix pour investir dans la conservation de ceux-ci. Par contre, si le gouvernement ne fait rien, elles n’en auront pas les moyens », souligne-t-elle.
Elle souhaiterait donc en faire plus pour le patrimoine bâti de Saint-Bruno : « Il faut mettre plus d’énergie et de moyens pour les bâtiments qu’on a recensés, comme la maison Sabourin. »
Selon elle, d’autres préoccupations dans Borduas sont semblables à celles des Montarvillois, telles que le développement immobilier et la densification à proximité du Mont-Saint-Hilaire et du Mont-Saint-Bruno, et le transport collectif.
Marilou Alarie compte ramener ces sujets relevés sur le terrain à Saint-Bruno : « Ça nous concerne aussi ici, donc je garde tout ça en tête et je me replonge là-dedans dès ce soir au plénier du conseil. »