L’unité de médiation citoyenne s’en vient à Saint-Basile-le-Grand

La nouvelle unité de médiation citoyenne verra bientôt le jour à Saint-Basile-le-Grand, qui recrute déjà des médiateurs pour ce service.
Comme annoncé par la ministre de la Justice, Stéphanie Vallée, le 8 décembre 2016, deux de ces unités ont été créées grâce à une subvention de 15 000 $. La deuxième se trouvera dans la région d’Acton Vale.
Le service sera offert par Justice alternative Richelieu-Yamaska, un organisme membre du Regroupement des organismes de justice alternative du Québec (ROJAQ), qui dessert les villes de la MRC de La Vallée-du-Richelieu. L’unité de médiation citoyenne permettra aux gens de la communauté de mieux exprimer les conflits, les problèmes, d’ouvrir le dialogue entre les citoyens à l’aide de médiateurs et de trouver des solutions. Selon Justice alternative Richelieu-Yamaska, « la médiation citoyenne est un service gratuit, confidentiel et volontaire, offert à toute personne qui souhaite dénouer une situation conflictuelle sans faire appel aux instances légales ».

« Il y a des chances que ça va faire baisser le nombre de plaintes à la Ville pour les conflits citoyens, mais on ne sait pas encore à quel point. » – Jean-Marie Beaupré

Résolution de divers conflits

La Ville de Saint-Basile-le-Grand est peu impliquée dans le service, mais le directeur général Jean-Marie-Beaupré croit quand même que l’unité de médiation citoyenne aura un impact sur le travail qui se fait à la Municipalité. « Il y a des chances que ça va faire baisser le nombre de plaintes à la Ville pour les conflits citoyens, mais on ne sait pas encore à quel point », nuance-t-il.
Les médiateurs, bénévoles, peuvent donc intervenir pour des demandes concernant des situations de conflits interpersonnels, de conflits de voisinage, de situations liées à un acte criminel, de conflits avec un organisme, une municipalité, etc., ou un conflit familial. Ils ne peuvent toutefois pas traiter les demandes de défense de droits, de droit familial et de conseils juridiques.
Bien qu’on puisse dénombrer plus de 20 de ces unités au Québec, le projet vient d’une première expérience qui a eu lieu en France, où l’on a remarqué que dans le secteur de la justice, les instances de médiation fonctionnaient mieux pour les adultes que pour les jeunes. Le service a donc été repris et adapté au Québec par le ROJAQ.
Une soirée d’information se tiendra le mercredi 18 octobre, au centre communautaire Lise-B-Boisvert à Saint-Basile-le-Grand, afin de présenter le service offert à l’unité de médiation citoyenne et de recruter des bénévoles pour remplir le rôle de médiateurs.