L’heure est aux défis personnels pour les membres de Kilimira
Expédition au Kilimandjaro
Les Julievillois Paule Jacques, Marie-Claire Major, Nathalie Simard et Mario Jean, l’humoriste, ainsi que les Montarvilloises Suzanne Bélanger et Marlen Gamache, font partie d’un groupe de 22 participants qui seront en quête du sommet du Kilimandjaro, la plus haute montagne du continent africain à une altitude de 5 895 mètres, du 7 au 20 novembre prochain. Menés par deux guides, dont Jean-Pierre Danvoye, de Saint-Bruno-de-Montarville, les membres de l’expédition Kilimira s’engagent maintenant à amasser des fonds au profit de la Fondation MIRA afin de soutenir leur projet.
Tous ne sont pas des adeptes d’expéditions au grand air ni de longues randonnées dans les montagnes. Pourtant, tous se sont donné comme défi personnel de gravir le sommet du Kilimandjaro tout en amassant un minimum de 10 000 $ chacun pour la Fondation MIRA. Il s’agit des Julievillois Paule Jacques, Marie-Claire Major, Nathalie Simard et Mario Jean, ainsi que des Montarvilloises Suzanne Bélanger et Marlen Gamache. « Je suis vétérinaire depuis cinq ans chez MIRA. De plus, la Fondation célèbre son 30e anniversaire, alors que c’est l’année de mes 50 ans! Il y a longtemps que l’ascension du Kilimandjaro me trotte dans la tête. J’avais envie de faire quelque chose de spécial afin de souligner les 30 ans de MIRA. C’était un défi personnel; j’en ai parlé à des gens, j’ai commencé à en attirer quelques-uns dans mon projet et aujourd’hui, nous formons un groupe de 22 personnes! » mentionne Paule Jacques au journal Les Versants, qui ajoute avoir cinq enfants. Pour elle, il est essentiel de leur enseigner que malgré les épreuves, il faut toujours pousser et se relever.
Mario Jean n’a pas besoin de présentation. L’humoriste enregistrait un épisode de l’émission On va s’coucher moins niaiseux pour Ztélé lorsqu’il a fait la rencontre de Paule Jacques, qui l’a convaincu à embarquer dans son projet Kilimira. « Nous étions chez MIRA. C’est pendant le tournage que Paule m’a approché avec son idée. Dans le passé, j’ai déjà fait d’autres activités pour la cause, que je trouve noble et belle, et j’aimais l’idée qu’une employée de l’organisme la prenne tant à cœur », explique Mario Jean, porte-parole de l’expédition Kilimira, révélant qu’il s’y engage aussi pour le défi physique, l’expérience humaine et afin de repousser les limites. Il sera accompagné dans l’aventure par sa conjointe Nathalie Simard. Pour elle aussi, il s’agira d’une première.
Courtière immobilière et propriétaire d’agence immobilière, Marie-Claire Major a déjà fait un trek au Népal et en Nouvelle-Zélande. Son tempérament aventurier est à l’affût de nouveaux défis à relever. Elle devrait être comblée avec le Kilimandjaro, car elle rêvait de le gravir. « J’ai des enfants, j’ai aussi des petits-enfants, et je tiens à leur montrer que c’est possible de réaliser ses rêves, de repousser les limites et de combattre nos peurs. La campagne de financement est aussi très importante pour moi parce que la cause est importante. »
« La cause est très belle! Je me joins aussi à l’équipe pour Paule, avec qui je collabore à l’entraînement. J’aime les chiens et je tiens à venir en aide à mon amie dans sa cause. Elle et moi avons traversé des choses ensemble. Le Kilimandjaro sera seulement une étape de plus. Cette expérience va sûrement créer et solidifier des liens », souligne la Montarvilloise Suzanne Bélanger, une mère deux enfants. Ceux-ci et son conjoint l’appuient dans son projet.
« J’ai vécu une grande épreuve en 2010. Je prends cette aventure comme un grand défi personnel. La cause de la Fondation MIRA est noble, reconnue et très belle. Ça m’apporte une grande satisfaction de m’impliquer de la sorte dans la société », indique Marlène Gamache, également maman de deux enfants, à qui elle veut montrer qu’il faut « vivre ça au max »!
Un semi-voyant et deux non-voyants accompagneront les 19 autres participants, ce qui ajoutera à la difficulté du périple, puisque les chiens-guides ne sont pas admis, non seulement sur le Kilimandjaro, mais aussi en Tanzanie. « Le travail qu’a réussi à accomplir MIRA au Québec, c’est-à-dire de permettre à leurs chiens de se promener partout, n’est pas fait partout », rappelle Mario Jean. Ce sera donc aux membres de Kilimira de leur venir en aide durant l’ascension. Une tâche qui s’annonce ardu!
Cueillette de dons
L’objectif total de l’équipe est d’amasser 300 000 $. Quand on sait qu’une somme de 30 000 $ est nécessaire pour former un seul chien-guide, l’objectif de Kilimira permettrait d’en former 10. « Ils porteraient chacun le nom d’une montagne du Québec, par exemple Saint-Bruno, Orford, Tremblant, … », de déclarer Paule Jacques. Chaque participant doit amasser 10 000 $ minimum, pour MIRA. « Il ne faut jamais oublier que l’on s’engage dans ce projet pour la cause. Si on n’arrive pas à grimper jusqu’au sommet, ce ne sera pas si grave. L’échec sera de ne pas avoir tout accumulé l’argent dont nous avions besoin », de conclure Mario Jean. Si vous voulez encourager ou encore commanditer l’un des membres de cette expédition ou l’équipe Kilimira, ou offrir un don, visitez le site www.kilimira.ca et cliquez sur FAITES UN DON.
Les dons et commandites recueillis permettront de démontrer à la population québécoise que tous les rêves sont accessibles, même lorsqu’on souffre d’un handicap, de publiciser la mission de la Fondation MIRA et de financer l’entraînement de plusieurs chiots.
Le journal Les Versants reviendra sur ce sujet dans les prochaines semaines avec une entrevue en compagnie de Jean-Pierre Danvoye, le guide montarvillois qui mènera l’expédition Kilimira au sommet du Kilimandjaro.