Les trouvailles du printemps à l’œuvre
Fin de semaine de ventes-débarras
Les affiches de ventes-débarras ont coloré les rues de Saint-Basile et Saint-Bruno la fin de semaine dernière. C’était le temps idéal pour les chercheurs d’aubaines de faire des trouvailles du printemps. La belle température a eu toutefois raison des vendeurs, puisque les visiteurs se sont faits plus rares que les années précédentes.
Les deux municipalités permettent aux citoyens de faire une vente-débarras une journée par année sur leur territoire, moyennant un permis et les frais qui s’y rattachent, excepté la fin de semaine dernière dans le cas de Saint-Basile.
En effet, samedi et dimanche derniers était l’occasion pour les Grandbasilois de faire une vente-débarras « sans frais ». Cette année, 184 résidences se sont inscrites et ont offert une seconde chance à leurs objets. Ainsi, vêtements, meubles, jouets, électroménagers, jeux de société, outils et autres articles ont pris d’assaut les terrains privés.
Une première fois à tout
Margaret Cappelletti, de Saint-Basile, organisait sa première vente-débarras à vie. Jumelée à une ancienne voisine qui souhaitait vendre beaucoup d’articles, elle a profité de l’occasion pour faire le ménage de son sous-sol. Après seulement une demi-journée, elle affirmait déjà apprécier son expérience.
« Les gens achètent des trucs que jamais on n’aurait pensé vendre, c’est curieux, raconte-t-elle. Mon mari n’était pas très friand à l’idée que je fasse une vente-débarras, mais dans le fond, ça nous fait des sous que de toute façon nous n’aurions pas eus et qui nous permettront d’acheter un autre vélo à notre fille. »
Avis partagés
Du côté de Saint-Bruno, Nadine Pilon s’est dite déçue de sa journée de vente. « Par les autres années, il m’arrivait de vendre entre 500 $ et 600 $ d’articles. Ça marche moins bien cette année, raconte celle qui n’en était qu’à 120 $ au passage des Versants. Il y a beaucoup moins d’acheteurs à Saint-Bruno parce que les gens se rendent dans les villes où il y a des fins de semaine d’organisées spécialement pour les ventes-débarras, comme à Sainte-Julie et à Saint-Basile. » Mme Pilon suggère d’ailleurs que la municipalité adopte ce même concept, ainsi cela pourrait attirer les acheteurs. Entre-temps, ce qu’elle n’aura pas réussi à vendre samedi, elle le donnera à l’Armée du Salut.
Chez Pierre Grenier, les affaires allaient bon train. En milieu d’après-midi, il avait déjà accumulé 600 $, avec des articles affichés de 0,25 $ à 300 $. Pour sa part, il estime que l’organisation de la Ville de Saint-Bruno lui convient mieux que celle des municipalités voisines. « Avec le règlement actuel, je peux choisir la journée que me convient le mieux pour faire ma vente de garage, souligne-t-il. Alors que si la ville décidait de consacrer une seule fin de semaine, ça ne voudrait pas dire que je serais disponible à ce moment-là. » S’il avait cependant une suggestion à formuler à la Ville, il proposerait que soient accordés deux jours par année pour faire une vente-débarras. Ainsi, ça lui donnerait une deuxième chance de vendre ce qu’il n’a pas réussi à liquider la première fois.
Ceux et celles qui n’ont pas eu encore l’occasion de parcourir les ventes-débarras dans le coin ne seront pas en peine, la saison ne fait que commencer! Surveillez la liste des adresses affichée le samedi matin aux portes du pavillon technique (1550, rue de l’Hôtel-de-Ville) à Saint-Bruno et les panneaux dans les rues de Saint-Basile.