Les résultats du Rapport de l’analyse de l’air ambiant à Sainte-Julie se font rassurants

Le Rapport de l’analyse de l’air ambiant à Sainte-Julie, commandé par la municipalité en 2009 à la suite de plaintes de résidants du Domaine des Hauts-Bois, révèle que la quantité de particules atmosphériques recueillies et analysées, dégagées par le plan d’asphalte de la compagnie DJL, ne sont pas dangereuses pour la santé.

Le Rapport a été présenté la semaine dernière par la mairesse de Sainte-Julie, Suzanne Roy, la coordonnatrice en santé environnementale à la Direction de santé publique de la Montérégie, Marie-Johanne Nadeau, et le directeur adjoint au Centre de contrôle environnemental du Québec (CCEQ), Daniel Savoie.

Les échantillons de poussières atmosphériques ont été captés entre les mois de juin et octobre 2009 grâce à quatre stations d’échantillonnage installées sur le terrain de l’École du Grand-Chêne, et les rues du Lac et des Tilleuls. Deux d’entre elles ont été contrôlées par le ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs (MDDEP), alors que les deux restantes l’ont été par des citoyens bénévoles.

« La Direction de santé publique de la Montérégie a analysé les données de l’air ambiant fournies par le MDDEP et conclut que les émanations en provenance de la Carrière de Saint-Bruno, DJL, ne représentent pas un risque pour la santé de la population, a mentionné Mme Nadeau. Les substances chimiques qui ont été mesurées dans l’air sont toutes largement inférieures aux critères de qualité de l’air reconnus. » Mme Nadeau a de plus précisé que les seuils de risque de chacune des particules retrouvées ont été comparés avec les données de plusieurs instances internationales, reconnues pour leur expertise dans ce domaine, dont entre autres l’Agence américaine de protection de l’environnement, le Programme international sur la sécurité chimique, l’Organisation mondiale de la santé, et bien d’autres.

Rappelons qu’en 2004, une première analyse plus sommaire avait été effectuée par le Laboratoire mobile du ministère et que, même à cette époque, rien n’avait vraiment été détecté, puisque les odeurs étaient sporadiques et de courte durée.

Plan d’action de la Ville

Par ce rapport, la Ville de Sainte-Julie tenait à mettre les cartes sur table et rassurer la population. Elle ne cessera pas pour autant ses efforts et ses interventions auprès de l’entreprise DJL et des citoyens. « À la suite de cette analyse, et même si DJL a procédé à plusieurs améliorations de ses installations au cours des dernières années, notre comité de la carrière demeurera tout de même vigilant », a rappelé la mairesse.

En effet, ledit comité a mis de l’avant certaines mesures pour assurer une veille constante des activités de la carrière et des corrélations à faire en regard des plaintes reçues des citoyens. Des citoyens témoins tiendront de plus un journal de bord pour aider les membres du comité à établir précisément les causes de ces requêtes lorsque des vibrations, des odeurs ou des émanations proviendront de la carrière : cette dernière tiendra aussi un registre de ses activités et ainsi, des corrélations pourront être faites pour en déterminer les causes. La Ville invite d’ailleurs les Julievillois disponibles et intéressés à participer au processus à donner leurs noms à la mairie. Au cours de la saison estivale, les groupes témoins auront accès à une ligne téléphonique réservée pour communiquer rapidement avec les instances municipales quand ils sentiront quelque chose.

Mme Roy informe de plus qu’une station météorologique sera installée dans la municipalité afin d’obtenir des données et des relevés précis permettant au comité de la carrière de faire de possibles liens entre les rapports de DJL et les leurs, et de trouver des solutions aux problèmes d’odeurs et d’émanations.

Ceux qui souhaitent obtenir une copie du rapport doivent en faire la demande à la Ville.