Les problèmes de sécurité routière ne se règlent pas tous à Saint-Bruno
La sécurité routière est une problématique revenant fréquemment dans l’actualité à Saint-Bruno-de-Montarville, mais qui peine à être réglée rapidement dans plusieurs cas, mettant en danger les citoyens.
À l’automne 2020, Véronique Sabourin contacte la Ville afin de mentionner sa préoccupation pour la sécurité des enfants qui utilisent la traverse piétonnière de la rue Jolliet, face au parc du même nom. « La vitesse des voitures est excessive dans ce secteur et lorsque les enfants veulent emprunter la traverse, il n’y a pas d’arrêt, ce qui fait que les véhicules continuent de rouler et ne les laissent pas passer. »
Mme Sabourin ajoute qu’elle a récemment vu que deux jeunes filles ont failli se faire percuter par une voiture à cette traverse, événement qui serait survenu à plus d’une reprise depuis un an.
49
C’est le nombre de demandes faites à la ville pour régler des questions de sécurité routière
Or, aucune mesure n’aurait été prise pour régler le problème jusqu’à maintenant. « Quand on parle de sécurité routière, ça devrait être un processus rapide et efficace », croit la citoyenne. « Mais le processus est difficile pour dénoncer un élément problématique, ce qui fait que les gens préfèrent ne pas s’impliquer à cause de la lourdeur administrative. Au bout du compte, ça augmente le cynisme dans la population. »
Questionnée à propos de ce problème précis et des autres situations qui ont été soulevées en lien avec la sécurité routière en son sein, la Municipalité répond que pour 2021, elle a reçu et traité 49 demandes de citoyens. De plus, pour cette demande particulière, « un sondage postal aura lieu très prochainement auprès des résidants concernés afin de vérifier le taux d’adhésion à cette option qui pourrait ne pas être acceptée majoritairement par ceux-ci ». La Ville ajoute également que des délais inhabituels ont eu lieu pour la demande liée au parc Jolliet et que les choses n’auraient pas dû prendre autant de temps.
Bien qu’elle comprenne qu’un processus doit être suivi, ce type de scénario fait craindre le pire à Véronique Sabourin. « Est-ce qu’il va falloir qu’un accident grave survienne pour que les choses bougent? »