Les familles du C.A.M.E.
Le Centre d’animation mère-enfant (C.A.M.E.) soulignait son 40e anniversaire le 13 juin. En amont, le Journal de Saint-Bruno est allé à la rencontre de quelques familles qui bénéficient des services de cet organisme.
« La clientèle du C.A.M.E., ce sont des parents qui font le choix de ne pas envoyer leur enfant à temps plein à la garderie », explique la directrice générale du C.A.M.E., Aline Desfossés.
C’est au centre communautaire de Saint-Bruno-de-Montarville que les activités du C.A.M.E., du moins pour le service de sa halte-garderie, se déroulent. Le matin, les mamans (surtout) viennent porter leur progéniture aux bons soins des éducatrices de l’organisme. Les Shadi, Parastoo, Caroline, Manon, Toshonna et Carmen.
Réunis ensemble, les parents prennent le temps de parler, d’échanger, de socialiser avec les autres qui vivent les mêmes routines qu’eux. « Le C.A.M.E. est une ressource importante pour nous, les parents. Mes trois enfants sont venus ici », témoigne la Montarvilloise Bei Yin Xu.
Avec son conjoint et leurs enfants, elle demeure à Saint-Bruno-de-Montarville depuis 2017. En entrevue, elle raconte que le C.A.M.E. permet à ses enfants de socialiser avec d’autres bambins. Selon elle, l’organisme est bénéfique aussi pour les mamans.
« J’étais nouvelle, je n’avais pas beaucoup d’amis à Saint-Bruno. Mais en venant ici, une fois en place, ça m’a permis de socialiser avec les autres mamans. Le C.A.M.E., c’est l’endroit où l’on comprend ma joie, ma détresse, où l’on va chercher de l’expérience entre parents. Personne ne te juge. C’est d’une grande aide », insiste Bei Yin Xu.
Lorsque son petit dernier quittera les éducatrices pour rentrer à l’école primaire, la maman, elle, souhaite revenir auprès de l’organisme communautaire, pour aider. « Je veux revenir m’impliquer. C’est un bel environnement, une belle grande famille. »
« Le C.A.M.E. est une ressource importante pour nous, les parents. » – Bei Yin Xu
Lorsque nous l’avons rencontrée, Andréanne Roy en était à sa dernière semaine auprès du C.A.M.E. D’abord parce qu’il cesse ses activités pendant la saison estivale. Mais aussi parce que son fils passe à une autre étape en septembre, la rentrée en prématernelle. « Le personnel va me manquer, dit cette maman de Saint-Jean-Baptiste. Manon, Caroline, Carmen, les autres. La directrice générale, Aline, est formidable. J’ai eu un gros coup de cœur pour les éducatrices. Elles aiment nos enfants. Elles leur apportent du bien-être le temps qu’ils sont avec elles. »
Au journal, elle parle d’un organisme bien structuré et bien organisé qui lui aura permis, avec le temps, de socialiser avec les autres mamans et de s’impliquer bénévolement.
Elle aussi, bien que son enfant ne fréquentera pas le C.A.M.E. l’automne prochain, compte bien revenir, ne serait-ce que pour assister aux conférences sur la parentalité. « Je souhaite conserver un lien avec le C.A.M.E. et avec les gens, puis continuer à m’impliquer pour le bazar annuel. C’est une belle activité », de conclure Andréanne Roy.