Le Vignoble Kobloth s’illustre

Concours des grands vins du Québec

Le Vignoble Kobloth s’est distingué lors du 7e Concours des grands vins du Québec, qui se déroulait au Marché Bonsecours de Montréal lors de la fin de semaine du 29 novembre. Sur 172 produits dégustés, le vignoble, qui a pignon sur rue à Saint-Bruno-de-Montarville, a décroché cinq médailles, dont trois de haute distinction.

Un texte de Frank Jr. Rodi

« C’est avec bonheur que nous avons reçu nos médailles! Encore une fois, c’est très gratifiant, d’autant plus que ce sont des professionnels du milieu de la sommellerie, des gens qui s’y connaissaient très bien qui nous ont jugés et qui nous ont remis les médailles », mentionne au journal la copropriétaire du Vignoble Kobloth, Roxane Kobloth. Son conjoint, Thierry Kobloth, est dans l’aventure vinicole avec elle. 

La sélection des lauréats a été effectuée par cinq commissions, composées chacune de cinq juges, soit des professionnels du milieu de la sommellerie, de la restauration, mais aussi des chimistes et des journalistes spécialisés.

Trois prix de haute distinction

Sur 172 vins en lice, le Vignoble Kobloth a présenté 6 produits, remportant 5 médailles, dont 3 de haute distinction, pour la Cuvée Victor (or), catégorie Vin de glace, le Rouge réserve (argent plus), catégorie Vin rouge Prestige, et le Strowhein vin de paille (argent plus), catégorie Vin de dessert.

Le Rouge réserve (millésime 2012), avec une note de 84, est arrivé 1er sur 7 candidats. Le Strowhein vin de paille (millésime 2011), avec une note de 84, s’est classé 1er sur 15 produits. « On peut donc dire qu’ils sont présentement le meilleur vin rouge et le meilleur vin de dessert au Québec! C’est une grande satisfaction, mais je ne suis pas surprise. J’ai un très bon vigneron en Thierry. De son côté, c’est un grand passionné des vins et il met beaucoup d’amour dans ce qu’il fait. Pour lui, c’est une belle tape dans le dos. »   

En plus de se procurer la médaille d’or, la Cuvée Victor (millésime 2011), avec une note de 85, termine 7e sur 19 vins de glace.

Rappelons qu’en 2012, les journées d’ensoleillement, l’absence de précipitations abondantes et de maladies ont permis une année assez exceptionnelle sur le plan de la qualité du raisin. Les raisins ont donc moins d’acidité et plus de sucre. « C’est ce qui explique le succès de notre Rouge réserve de 2012. La vigne avait maturé. L’année 2012 a été une bonne année pour le raisin; c’a été une très belle récolte », d’ajouter Roxane Kobloth.   

Enfin, le Rosé d’été (millésime 2012) a obtenu une médaille d’argent grâce à une note de 80, le Fortifié (millésime 2011), un apéritif, a reçu le bronze grâce à une note de 75, alors que le Vidal blanc (millésime 2012) n’a pas été récompensé.

Cette compétition, organisée par l’Association des vignerons du Québec, avec la collaboration de la SAQ, a permis à 34 produits sur un total de 172 d’obtenir une reconnaissance, toutes catégories confondues.

Commercialiser le vin québécois

Le 29 novembre dernier, la première ministre Pauline Marois annonçait un plan de commercialisation et de mise en valeur des vins québécois. Ce plan, conjoint avec la SAQ, vise à améliorer l’offre des vins du Québec et augmente l’appui financier au secteur. Québec s’engage à verser 4,3 millions de dollars pour bonifier une mesure d’appui à la commercialisation des vins québécois pour les trois prochaines années. « Cette annonce ne nous affecte pas vraiment, puisque nous vendons environ 90 % de nos produits sur place, directement au vignoble. Par contre, ce plan concerne uniquement les vins et les vins certifiés. C’est dommage pour les autres producteurs, qui font d’autres alcools, comme des cassis et des alcools de fruits. Eux, ils n’y ont pas droit », explique Thierry Kobloth, qui ajoute qu’il n’est pas fermé à l’idée d’un jour, peut-être, vendre ses produits à la SAQ.

« Pour le moment, le meilleur chemin est de venir sur place, au Vignoble Kobloth, pour acheter votre vin. C’est une tout autre expérience. »

Thierry Kobloth profite de l’occasion pour inviter la population à penser achat local pour les dépenses de Noël.