« Le gouvernement libéral tarde à agir contre l’endoctrinement religieux »
Le PDG de l’AMT remercie ses « ambassadeurs »
Nicolas Girard, président-directeur général (PDG) de l’Agence métropolitaine de transport (AMT) a souligné, ce matin, l’implication de deux ambassadeurs de l’AMT dans le cadre d’une campagne intitulée « Le bonheur est dans le train ». Une célébration au goût de fin de règne.
Les deux ambassadeurs, Maude Lemay-Brisebois et Pascal Laplante, sont deux usagers de la ligne Mont-Saint-Hilaire impliqués au sein du Conseil-client de l’AMT. Le même conseil qui a encouragé un étage tranquillité sur l’ensemble des lignes du réseau comportant des voitures à deux niveaux.
M. Girard en a profité pour expliquer au journal Les Versants que « le service rapide par bus Pie-IX, l’achat de nouvelles voitures, le centre d’entretien à la Pointe-Saint-Charles… ont été autant de projets coûteux qui ne nous permettent pas d’aller de l’avant dans l’électrification des trains de banlieue par manque de budget ».
Faute d’argent, l’AMT a suspendu pour au moins trois ans une vingtaine de projets, dont l’électrification des trains de banlieue apprenait-on du Journal de Montréal aujourd’hui.
Un bilan
« L’étage tranquillité est l’exemple parfait de l’avantage de prendre le train de banlieue. Concrètement, cela signifie que les résidants de Mont-Saint-Hilaire et des environs peuvent profiter de leur trajet de cinquante minutes vers le centre-ville pour se détendre, lire ou travailler. Nos clients de la ligne Mont-Saint-Hilaire ont la chance d’avoir près de chez eux la ligne de trains de banlieue la plus ponctuelle de notre réseau, avec un taux de 99 % pour l’année 2014 », précise le PDG.
Le dirigeant de l’AMT a mis de l’avant un bilan avantageux signalant que le transporteur était le premier en Amérique du Nord en termes d’horaires respectés. « Avec nos hivers rudes, c’est toute une performance. Il y a eu une augmentation des trains de banlieue de 156 %, 25 000 places de stationnements ont été créées, 38 nouvelles gares, 3 nouvelles stations métro ont été mises en place ; le bilan de l’AMT est important, 3 milliards de dollars investis », explique-t-il.
Fin de l’AMT
Un résultat encourageant, mais qui ne remettra pas en cause la fin de l’AMT, remplacée cet automne par l’Agence régionale des transports (ART), l’organe décisionnel, et le Réseau des transports métropolitains (RTM), l’organe opérationnel. « Il n’y a pas de projet de loi déposé actuellement. Le gouvernement a toujours le temps de s’inspirer, pour la gouvernance de l’ART, des modèles existant à Toronto ou Vancouver. »
Aujourd’hui, il est prévu qu’une moitié des membres du conseil d’administration de l’ART soit des maires de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM). Cela viendrait contrevenir à la Loi sur la gouvernance, qui prévoit une composition de membres «indépendants» à deux tiers des membres, selon M. Girard. Il a été invité à participer à la mise en place de l’agence par le gouvernement. Il en profitera pour faire ressortir la qualité de ses employés, auxquels il ne peut rien garantir. « Je suis fier d’être le PDG de 400 employés talentueux. »
Quant à lui, il reste concentré sur sa tâche. « Mon contrat est d’octobre 2012 à octobre 2016. Nous avons encore plusieurs projets dans les cartons. »