Le dernier terrain du parc industriel de Saint-Bruno à vendre

La Ville de Saint-Bruno met en vente un lot situé sur la rue René-Decartes, dans l’Écoparc industriel. 

« Il s’agit du dernier terrain de l’Écoparc qui appartient à la Ville », explique le maire de Saint-Bruno-de-Montarville, Ludovic Grisé-Farand. La Municipalité est propriétaire du lot 6 268 594 au Cadastre du Québec, soit le 1380, rue René-Descartes. Il s’agit d’un terrain vague de 224 830 pi2 dont le prix est établi à 27,5 $/pi2. Ce qui équivaut à une somme supérieure à six millions de dollars.

« Il s’agit du dernier terrain de l’Écoparc qui appartient à la Ville. » – Ludovic Grisé-Farand 

« La Ville met un terrain en vente et lance un appel de propositions relativement à cette immobilisation », précise Ludovic Grisé-Farand.  

Ce dernier parle d’une « superficie intéressante, d’autant plus qu’il y a peu de terrains vacants dans toute l’agglomération de Longueuil ». 

Actuellement, il y a trois autres terrains dans l’Écoparc, mais ils appartiennent à des intérêts privés et ne sont donc pas du ressort de la Municipalité.

Stratégie

« On poursuit la stratégie mise en place dans les dernières années, soit de remplir notre parc industriel et l’Écoparc avec des entreprises de qualité. C’est une chance à prendre pour une entreprise qui veut venir s’installer dans la plus belle ville du Québec et dans un endroit stratégique », poursuit le premier magistrat.

Selon lui, ça ne devrait pas tarder avant que de nouvelles offres arrivent sur la table. « Depuis les dernières années, la Ville a mis en vente plusieurs de ses terrains pour s’assurer d’avoir un parc industriel complet. Nous perdons des taxes si nous ne les vendons pas, ces terrains. Les vendre, ce sont des revenus supplémentaires pour nous, des comptes de taxes bas pour les citoyens et du financement pour nos projets structurants, comme le complexe sportif. L’objectif, c’est de boucler le parc industriel à 100 % », mentionne en entrevue le premier magistrat. 

Déjà mis en vente

Ce terrain a déjà été mis en vente par l’ancienne administration. Toutefois, des conseillers municipaux s’y étaient opposés, dont Ludovic Grisé-Farand. « Le prix était déconnecté de la réalité, trop bas. C’était une vente de feu. Nous l’avons retiré. Cette fois, le prix est plus conforme, près du double de celui de l’époque. Le processus est reparti. »