Le contrat du directeur général renouvelé pour six mois
Le contrat du directeur général par intérim de la Ville de Saint-Bruno-de-Montarville, Guy Hébert, a été renouvelé pour six mois avec une hausse salariale.
Lors de son assemblée, lundi soir, les membres du conseil municipal ont voté majoritairement en faveur du prolongement de six mois du contrat du directeur général DG par intérim, Guy Hébert. Ce nouveau contrat prévoit une hausse salariale d’environ 10 000 $ portant son salaire annuel à 200 500 $, en comptant les avantages sociaux. Il a également droit à dix jours de congés personnels, en plus de ses 30 jours de vacances. S’ajoute à cela une allocation annuelle de 5400 $ pour l’utilisation de sa voiture personnelle.
Les trois élus de l’opposition, Thérèse Hudon, Michael O’Dowd et André Besner, ont voté contre l’adoption de ce nouveau contrat qui sera valide du 1er mars au 31 août. Le principal argument des membres de l’Alliance municipale est le fait que le directeur général par intérim, en poste depuis à peine six mois, ait droit à une hausse salariale.
« Par comparaison, le taux d’augmentation pour les cadres, voté à la même séance, est plutôt de 2.75 % pour l’année 2016. Ici on parle d’un hausse de 8,8 % », mentionne Thérèse Hudon dans une lettre acheminée aux médias.
Face aux commentaires émis par les trois élus de l’opposition lors de la soirée du conseil municipal, le maire Martin Murray a soutenu que le salaire offert à Guy Hébert était comparatif à ceux de Boucherville, Saint-Lambert et Sainte-Julie. Il a rappelé les difficultés de trouver un directeur général par intérim. « Avec M. Hébert, les résultats sont au rendez-vous et il faut poursuivre le travail. »
Le maire a continué en soutenant que Guy Hébert est un homme de grande expérience, rappelant qu’il a été directeur général de la Ville de Montréal : « Il a insufflé un dynamisme au sein de notre organisation. De plus, il a l’œil sur tout ce qui se passe au niveau économique et il a à cœur le développement de la zone industrielle. »
Pour sa part, le conseiller Jacques Bédard a mentionné que depuis son arrivée, Guy Hébert a procédé à la révision des structures de la Ville, précisant qu’il avait les compétences pour le faire. « Nous devions cette année donner ce mandat à forfait. Il nous a ainsi fait économiser près de 75 000 $. » Il a ajouté que le ménage dans les 5 800 000 $ de règlements d’emprunts effectué par le directeur général par intérim permettra à Saint-Bruno d’économiser 300 000 $ par année. « Si vous me dites que ce gars-là coûte cher, on a un problème. »
