La responsabilité de tous

La prudence dans les zones scolaires est l’affaire de tous les usagers de la route pour la Ville de Saint-Bruno-de-Montarville.

La Municipalité a mis sur pied, une nouvelle fois cette année, une campagne de sensibilisation qui invite les gens à respecter les arrêts obligatoires, à limiter leur vitesse dans les zones scolaires, à respecter les indications des brigadiers et à limiter toutes les distractions au volant.

« Les gens ont tendance à croire que l’endroit le plus sécuritaire pour déposer son enfant, c’est à la porte, mais c’est faux. » – Jacqueline Pierre

« On se concentre sur ces quatre points. Ce sont les comportements qui sont les plus remarqués », explique le maire de Saint-Bruno-de-Montarville, Ludovic Grisé Farand. Il mentionne qu’en plus des conducteurs, les cyclistes et les piétons sont aussi ciblés par cette campagne. « C’est important que tout le monde respecte le Code de la sécurité routière. »

Le Service de police de l’agglomération de Longueuil (SPAL) vise également tous les usagers de la route dans ses opérations préventives et répressives aux abords des écoles durant les trois semaines de la rentrée.

« Tout le monde doit se partager la responsabilité de la sécurité routière », explique Jacqueline Pierre, porte-parole du SPAL.

Le syndrome de la porte

Selon Mme Pierre, la présence des policiers se fait plus ressentir à la rentrée, en raison de la médiatisation des opérations, mais les équipes sont sur le terrain durant toute l’année scolaire. « Les policiers, s’ils ne sont pas sur un appel d’urgence, ont l’obligation, durant toute l’année, d’aller voir une école le matin vers 7 h, mais aussi sur l’heure du dîner et vers 15 h », spécifie la porte-parole.

« Les gens ont tendance à croire que l’endroit le plus sécuritaire pour déposer son enfant, c’est à la porte, mais c’est faux. On appelle ça le syndrome de la porte », explique l’agente Pierre.

Selon la porte-parole, il est important de respecter la signalisation en place et de s’assurer de déposer son enfant dans des zones de stationnement permis, sans quoi la sécurité des autres enfants peut être compromise. « Les parents vont parfois se stationner en double ou entraver les débarcadères d’autobus scolaires. »

Pour éviter ce comportement, le SPAL recommande de faire descendre les enfants dans les rues environnantes et de les laisser marcher quelques minutes. D’ailleurs, des brigadiers devant les écoles assurent la sécurité des jeunes aux intersections.

Le rôle des brigadiers

À Saint-Bruno-de-Montarville, 16 brigadiers, employés à la Ville, surveillent 10 intersections. À certains endroits, deux brigadiers sont déployés sur une même intersection pour assurer encore plus de sécurité.

« Cette année, au coin des rues Seigneurial et Du Verger, nous avons déployé un brigadier le temps des travaux sur la rue Roberval », mentionne Ludovic Grisé Farand.

« Les brigadiers, on intervient auprès des enfants qui ne respectent pas les consignes de la sécurité routière. On leur explique pourquoi c’est important d’agir d’une telle ou telle façon », relate Michel Arpin, brigadier au coin de la rue Montarville et du boulevard Seigneurial depuis 2016. 

M. Arpin voit beaucoup de jeunes accompagnés lors de la première journée d’école, mais rapidement, ils voyagent seuls à pied ou à vélo. « Notre travail, c’est de signaler clairement nos intentions et d’être vigilant. Les automobilistes sont majoritairement tous respectueux, mais c’est certain qu’il y a quelquefois des délinquants. »

Travaux réalisés en amont

« La Ville travaille en collaboration avec le SPAL, mais aussi avec les écoles pour veiller à la sécurité des enfants », indique M. Grisé Farand. La Municipalité a ajouté, cet été, des panneaux lumineux à certaines traverses de piétons et un dos d’âne allongé a été construit près de l’école Albert-Schweitzer. Les équipes des travaux publics se sont assurées de dégager les intersections en procédant à la taille d’arbres et d’arbustes.