La rentrée scolaire du CAB Les p’tits bonheurs
À nouveau cette année, le Centre d’action bénévole (CAB) Les p’tits bonheurs a mis la main à la pâte pour venir en aide à des familles de Saint-Bruno-de-Montarville lors de la rentrée scolaire. Le directeur général, Sylvain Morin, nous explique comment.
« Chaque année, on repart la machine. C’est un beau projet, valorisant, concret », commente Sylvain Morin, en entrevue avec le Journal de Saint-Bruno.
« Ça coûte cher la rentrée, et ça grimpe vite! » – Sylvain Morin
Les bénévoles du CAB Les p’tits bonheurs s’impliquent; ils aiment ça. M. Morin évoque un projet concret, parce que les bénévoles partent avec la liste scolaire dans les mains, se rendent au magasin, reviennent avec le matériel nécessaire, même des sacs d’école, et préparent les boîtes au nom de l’enfant que les parents viennent chercher. « On aide et on le voit. »
Le CAB contacte les familles
Dans un premier temps, le CAB appelle les familles à faible revenu. Celles-ci sont déjà inscrites aux différents services d’entraide proposés. Elles ont déjà passé les critères financiers à respecter. Elles sont contactées pour savoir si elles ont besoin d’un coup de main pour la rentrée scolaire. « On dira ce qu’on voudra, l’école, ça coûte cher. Ce n’est pas si gratuit. Ça représente une charge financière importante pour les familles, surtout celles avec beaucoup d’enfants. Beaucoup étant deux et plus », exprime Sylvain Morin.
C’est la coordonnatrice, services aux familles des P’tits bonheurs, Marie-Ève Lépine, qui est en charge de ce dossier.
Il n’a pas été possible de savoir quel budget l’organisme communautaire a déboursé cette année pour la rentrée scolaire. Mais les bénévoles se sont occupés de la liste de matériel de 23 jeunes, plusieurs provenant du primaire. Ce qui a permis de soutenir une douzaine de familles.
L’argent consacré à ce projet provient de dons privés de citoyens et de corporations, de la paroisse de Saint-Bruno depuis un fonds d’entraide à la demande et du Club Richelieu, un partenaire de longue date du CAB Les p’tits bonheurs. « Le Club Richelieu donne une somme assez importante », fait savoir M. Morin.
Le directeur général souligne que le CAB veut en faire profiter le plus de familles possible. « Jusqu’à maintenant, nous n’avons jamais refusé personne. Ça coûte cher la rentrée, et ça grimpe vite! Si beaucoup plus de gens répondaient à notre appel, ce serait un joyeux casse-tête, admet Sylvain Morin. Mais on trouverait un moyen. »