La CSP, fière et préoccupée à la fois

Rapport 2012-2013

D’entrée de jeu, la présidente de la CSP, Hélène Roberge, s’est dite très fière de tout ce qui a été accompli « malgré le contexte difficile des compressions budgétaires ». « Le rapport témoigne de ce qui s’est réalisé à la commission scolaire, laquelle est d’ailleurs en plein essor; nous connaissons une augmentation du nombre d’élèves qui s’est traduit par la construction et l’agrandissement d’écoles et le développement de l’offre de service de la formation professionnelle, entre autres », a-t-elle commenté.

Taux de diplomation

Alors que le taux de diplomation chez les élèves du secondaire augmentait d’une année à l’autre entre 2009 et 2012, celui-ci a connu une baisse de 3 % au cours de l’année 2012-2013, selon les données du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS).

« Ces données sont très préoccupantes. Il y a une analyse en cours afin de déterminer les causes de cette diminution et de mettre en place les solutions pour revenir aux cibles que l’on s’était fixées. Aucune hypothèse n’est écartée sur les causes possibles. Est-ce que ceci pourrait être un effet des compressions budgétaires? Je n’affirme rien pour le moment », a souligné Mme Roberge.

Pour 2013-2014, l’objectif de la CSP est d’augmenter le taux de diplomation à 73,8 % chez les garçons d’ici les sept prochaines années, tout en maintenant ou améliorant celui des filles.

Taux de décrochage

Les derniers indicateurs disponibles du MELS concernant le taux de décrochage scolaire datent de 2011. Cette année-là, la cible que s’était fixée la CSP était de 21,1 %, alors que les résultats démontrent un taux de 13,2 %, une diminution de 7,9 % par rapport à 2005 et relativement stable comparé à 2010.

Au Québec, tous sexes confondus, les résultats parlent d’un taux de 18,6 % en 2011, une réduction de 5 % depuis 2005.

Les dépenses

Conformément aux dispositions du projet de loi 20 (Loi mettant en œuvre certaines dispositions du discours sur le budget du 30 mars 2010 et visant le retour à l’équilibre budgétaire en 2013-2014), la CSP a élaboré un plan de réduction de l’effectif et des dépenses administratives pour quatre ans. Pour l’année 2012-2013, il était alors convenu de réduire les dépenses administratives d’au moins 10 % et celles reliées à la publicité, la formation et le déplacement, de 25 %.

Les résultats des états financiers de la CSP présentent donc des dépenses de 304 986 686 $, dont 47,7 % sont reliés à l’enseignement, 20,9 % au soutien à l’enseignement, 4,3 % aux projets spéciaux et activités parascolaires et 3,8 % aux activités administratives.

« Malgré un contexte budgétaire difficile, tout le personnel s’est mobilisé pour assurer l’intérêt des élèves. Oui, il y a des éléments préoccupants, mais ils sont pris au sérieux et on s’en occupe », a conclu Mme Roberge.

Le rapport complet de 2012-2013 est disponible au www.csp.qc.ca.