La corrosion et la variation de température en cause
Bris d’aqueduc à Saint-Bruno-de-Montarville
Selon le directeur des Travaux publics, Pierre Morin, il y a eu 13 fuites au total sur le territoire montarvillois depuis le 1er janvier 2014. La semaine dernière seulement, l’équipe de cols bleus des Travaux publics en a réparé 10.
Au moment d’écrire ces lignes, et en l’espace d’une semaine, des bris d’aqueduc avaient eu lieu sur les rues des Alouettes, Roberval, de Montpellier, Duquesne, Crémazie, De La Bruère, Laure-Conan, Pépin et place Champlain, à deux reprises. « Nos gars ont connu une grosse semaine, mais on peut compter sur eux. Ils sont restés un peu plus tard au boulot quelques soirs afin de terminer le travail » explique Pierre Morin, qui note que ces bris n’ont nécessité aucune évacuation de citoyens ni d’avis d’ébullition.
Selon lui, la cause principale de ces bris d’aqueduc est la corrosion. Le froid extrême est aussi un facteur. « Les bris surviennent sur des conduites en fonte ou en métal d’après l’œuvre de la corrosion », poursuit le directeur des Travaux publics.
Ces conduites ont environ six à huit pouces de diamètre. Elles cassent lors de périodes de grands froids ou d’écarts de température importants, comme nous en avons connu dernièrement, alors que la corrosion créera un trou dans la paroi du canal. Parfois, des travaux de construction peuvent aussi être la cause d’un bris, par exemple lorsqu’un poteau planté dans le sol vient perforer un tuyau.
Il rappelle que la Ville utilise depuis les 25 dernières années des tuyaux de PVC pour son réseau d’aqueduc afin de remplacer ceux en fonte et en métal, ce qui permet une flexibilité du tuyau lorsque le sol travaille. « Selon l’âge des quartiers, à Saint-Bruno-de-Montarville, 30 % de nos conduites sont en PVC, 62 % sont en fonte, alors que près de 10 % sont faites d’un alliage d’acier recouvert de béton pour éviter la corrosion. »
Comment reconnaître un bris d’aqueduc?
Un bris d’aqueduc entraînera une accumulation ou un ruissellement anormal d’eau sur la voie publique. L’aide de la population est importante dans ces cas. « Nous avons des surveillants qui parcourent les rues, mais parfois, ce sont les policiers ou bien un citoyen qui nous en font l’annonce. L’eau ne s’écoulera pas toujours à la surface, mais un débit d’eau qui est réduit dans la maison peut être un bon indice qu’il se passe quelque chose. Quand c’est le cas, l’intervention de nos équipes se fait rapidement », de conclure Pierre Morin.