Jusqu’à trois poules dans sa cour
Saint-Bruno-de-Montarville
Saint-Bruno-de-Montarville accordera bientôt l’élevage de trois poules pour chaque citoyen.
La pratique était déjà effective dans plusieurs municipalités au Québec, mais l’idée a germé à Saint-Bruno-de-Montarville au moment de l’élaboration de la Vision 2035, en 2015. Le débat citoyen avait pour objectif de penser au Saint-Bruno du futur et certains le voyaient avec des poules dans leur cour.
Jusqu’à trois poules au sein des résidences unifamiliales. C’est le quota qui sera fixé aux Montarvillois voulant collecter leurs propres œufs dans leur cour. La future réglementation devrait voir le jour lors du prochain conseil municipal comme l’ont annoncé les conseillers le 12 juin.
Des ruches urbaines, des légumes sur les plates-bandes de la Ville et bientôt des poules dans les cours des citoyens. La Politique de ville nourricière désirée par le Parti montarvillois avance bon train.
« Il faudra bien regarder ce règlement et vérifier qu’il n’y aura pas de maltraitance ou encore d’abandon. Ce sont des animaux et il faut s’en occuper. » -Nadia Podtetenev
Un avis de motion d’un règlement sur le contrôle des animaux « qui sera adopté lors du prochain conseil municipal », a indiqué Marilou Alarie lors de la dernière séance publique du conseil municipal, inclura une disposition sur la réglementation des poulaillers.
« Ce règlement sera adopté prochainement dans le cadre d’une Politique ville nourricière. Cela sera la première étape à la collecte d’œufs à la maison », a indiqué Michèle Archambault, conseillère municipale du district 8 et à l’origine de ce projet comme celui des ruches urbaines.
À l’annonce de ce futur règlement, Nadia Podtetenev a profité de la deuxième période de questions lors du conseil municipal pour mettre en garde la municipalité. « Il faudra bien regarder ce règlement et vérifier qu’il n’y aura pas de maltraitance ou encore d’abandon. Ce sont des animaux et il faut s’en occuper », a-t-elle indiqué au micro.
Mme Archambault a tenu à rassurer la citoyenne en lui indiquant que la réglementation s’était appuyée sur des normes déjà existantes à Granby ou Drummondville. « Ces villes ont une réglementation assez poussée. C’est d’elles qu’on s’inspire. »
Le futur règlement concernant l’élevage de trois poules par les citoyens de Saint-Bruno se fera aussi à travers le plan d’urbanisme qui devra tout encadrer. « La version finale du plan d’urbanisme devrait être déposée en août », a précisé par ailleurs au dernier conseil municipal Martin Murray, maire de Saint-Bruno.
Un programme d’accompagnement devrait être mis en place avec un organisme externe à la ville qui aura la mission d’accompagner les futurs éleveurs.
Règlement de Drummondville
À Drummondville, entre autres, il est déjà permis d’élever des poules chez soi. Pour ce faire, il faut en premier lieu demander un permis au Service d’urbanisme de la municipalité. Plusieurs normes seront ensuite à respecter comme : respect des distances par rapport aux limites de terrain pour l’implantation du poulailler; superficie maximale pour le poulailler; hauteur maximale du poulailler; nombre maximal de poules pondeuses sur un terrain (varie selon superficie du terrain); interdiction d’avoir un ou des coqs; interdiction de vendre des poules et des œufs. Le non-respect de la réglementation peut entraîner des sanctions.