Jacques Duval reçoit le prix Georges-Émile-Lapalme

Les Prix du Québec 2011

La remise des Prix du Québec décernés à 11 personnalités des domaines de la science et de la culture se déroulait en novembre dernier à l’Hôtel du Parlement. Lors de la cérémonie, le Montarvillois Jacques Duval a reçu le prix Georges-Émile-Lapalme – promotion et rayonnement de la langue française.

Le prix Georges-Émile-Lapalme – promotion et rayonnement de la langue française – a été décerné à Jacques Duval : journaliste, annonceur, reporteur, disc-jockey et animateur, depuis une cinquantaine d’années, le lauréat pratique avec panache le métier de communicateur. « C’est le couronnement de ma carrière. Je suis tout à fait heureux et chanceux qu’on ait pensé à moi. Ce prix vient confirmer que ça valait la peine de trouver un vocabulaire afin de franchiser le domaine de l’automobile », mentionne Jacques Duval, en entrevue avec le journal Les Versants. 

À la fin des années 60, l’univers des voitures, de la mécanique comme celui de la machinerie lourde, se déclinait dans un charabia d’anglicismes parfaitement incompréhensibles ailleurs dans la francophonie. « Ça a été mon combat personnel et je m’y suis tenu », explique monsieur Duval, pour qui cette récompense est une grande surprise. L’an dernier, sa candidature avait été rejetée; il croyait alors que sa chance venait de passer. 

Honoré pour ses écrits, Jacques Duval raconte qu’il a appris à bien écrire et à s’améliorer grâce à l’aide apportée par son ami et mentor, monsieur Alain Stanké. « Alain et moi nous sommes connus à l’âge de 20 ans. Il était un journaliste habile et compétent et c’est lui qui m’a transmis le goût du journalisme. Je l’ai un peu suivi et ai imité ses conseils; c’est ce qui m’a permis de mettre le pied à l’étrier », poursuit celui qui est le fondateur du célèbre Guide de l’auto. Aujourd’hui, il est coauteur de L’auto 2012, paru aux éditions La Presse. Il a également collaboré à L’Auto 2009, L’Auto 2010 et L’Auto 2011. 

Autodidacte, Jacques Duval doit son plaisir du mot juste à une autre de ses passions : la chanson française. Adolescent, il arpentait Paris en pensée par l’entremise des chansons de Charles Trenet, Édith Piaf, Boris Vian et Yves Montand. Il connaissait des centaines de textes et d’interprètes, il écoutait tout et lisait tout. Sa voix particulière et sa connaissance de la chanson allaient d’ailleurs lui donner accès aux ondes à l’âge de 16 ans!

Intronisé au Temple de la renommée du sport motorisé canadien

Pour bien des gens, Jacques Duval demeure avant tout la référence incontournable en matière d’automobile au Québec. En mai 2011, il a été intronisé au Temple de la renommée du sport motorisé canadien, à Toronto. « Bien qu’elle souligne mes performances sportives à titre de coureur automobile, cette intronisation est également une belle reconnaissance. Il n’y a pas beaucoup de francophones qui y ont été admis; juste pour ça, c’est un petit triomphe personnel. » Précédemment, en 2004, l’Office québécois de la langue française lui a remis le Mérite du français pour la qualité de ses chroniques Info Duval, diffusées sur les ondes d’Info690.