Hélène Roberge heureuse des conclusions du rapport d’enquête

Abolition de l’aide aux devoirs par la Commission scolaire des Patriotes

Le moins que l’on puisse dire, c’est que la présidente de la Commission scolaire des Patriotes (CSP), Hélène Roberge, est satisfaite et heureuse des conclusions du rapport d’enquête de Québec qui estime que, dans le contexte de compressions budgétaires imposées par le ministère de l’Éducation, la CSP n’avait pas d’autres choix que de couper dans les services d’aides aux devoirs offerts dans ses 52 écoles primaires.

« La décision de mettre fin à l’aide aux devoirs a été réfléchie et prise en considérant les besoins des élèves », peut-on lire dans le rapport. « En plus de cautionner notre décision, ce rapport reconnaît que notre façon de travailler dans ce dossier a été rigoureuse », lance fièrement la présidente.

Rappelons que l’an dernier, le ministère de l’Éducation, qui était alors dirigé par Yves Bolduc, avait déclenché une enquête sur le bien-fondé de la décision de la Commission scolaire des Patriotes de sabrer les services d’aide aux devoirs, assez peu utilisés par les élèves, à la suite de compressions annoncées par le Ministère. Dans le rapport, les enquêteurs soutiennent que la CSP a eu le souci de préserver le plus possible les services aux élèves, mais que face au plan de redressement demandé, l’organisation a fait le choix de couper dans des services qui nuiraient le moins au plan pédagogique et aux services aux élèves.

Les enquêteurs qui ont pris part à la rédaction du rapport ont également souligné la rigueur de l’administration de la Commission scolaire des Patriotes en précisant que l’organisation réussit à maintenir ses coûts administratifs par élève à 356 $. Ceux-ci sont parmi les plus bas du réseau de l’éducation, dont la moyenne est de 408 $ par élève.

Pas de fusions de commissions scolaires

Concernant l’annonce du ministre de l’Éducation, François Blais, sur l’annulation du projet de fusion des commissions scolaires, Hélène Roberge rappelle que la CSP avait déjà été retirée de la liste l’an dernier. « Avant même que le ministre Yves Bolduc quitte son poste, nous avions déjà démontré que sur notre territoire, il ne serait pas avantageux de procéder de la sorte. » Elle est toutefois contente que le Ministère recule sur ce projet de fusions. « La priorité n’est pas de jouer dans les structures, mais de donner des services aux élèves. »