Grippe H5N1: les poules domestiques peuvent la contracter

Certaines municipalités, comme Saint-Basile-le-Grand, autorisent désormais les citoyens à avoir des poules pondeuses en milieu urbain:ces oiseaux pourraient toutefois contracter la grippe aviaire.

Selon le Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ), toutes les espèces d’oiseaux sont à risque de contracter la grippe aviaire. Cette année, le Ministère indique que « la surveillance de l’influenza aviaire est augmentée au Québec. » C’est que le virus, nommé H5N1, est hautement pathogène. 

Le MAPAQ indique également que les oiseaux sauvages ne montrent souvent aucun symptôme. Ceux qui sont les plus susceptibles d’être atteints sont les oiseaux aquatiques et de rivage, comme les canards, les oies, les goélands et les mouettes, ainsi que les oiseaux de proie.

Au moment où ces oiseaux sauvages malades entrent en contact avec les oiseaux d’élevage, le risque de contamination dans de plus nombreux élevages devient plus grand. Ainsi, le Ministère conseille de garder les poules dans un endroit où les autres oiseaux n’auront pas la possibilité d’avoir de contact avec elles, réduisant le risque de propagation de la grippe aviaire.

Il est également demandé d’ « éviter de toucher ou de manipuler les carcasses d’oiseaux sauvages. Si le contact est inévitable, utilisez des gants ou un sac en plastique doublé, tout en évitant le contact avec le sang, les fluides corporels et les excréments. »

H5N1

C’est le nom de la grippe aviaire, qui s’est répandue en Amérique du nord et atteint certains oiseaux d’élevage, pouvant les tuer

Consommation risquée?

Consommer des œufs de poules pondeuses ou encore de la volaille pourrait-il être risqué dans un contexte de propagation de la grippe aviaire? Pas si les mesures nécessaires de préparation des aliments et d’entreposage de ceux-ci sont respectées, indique le MAPAQ. 

Quant aux risques de contracter le virus chez les humains, il est très faible. Il faut toutefois que les propriétaires prennent des précautions afin de réduire au minimum cette éventualité. 

Les autorités québécoises et canadiennes en la matière encouragent les citoyens à communiquer avec elles dans l’éventualité où elles verraient un oiseau sauvage mort ou qui semble malade.