Grève dès le 4 novembre pour Autobus Rive-Sud, section Sainte-Julie
Les conducteurs d’autobus scolaires de la section Sainte-Julie d’Autobus Rive-Sud devraient entrer en grève le 4 novembre prochain pour une durée indéterminée.
L’information a été transmise aux parents d’élèves par l’entremise du service d’informations du Centre de services scolaire des Patriotes (CSSP) le 28 octobre dernier.
Les travailleurs étaient censés débuter leur grève dès le 25 octobre, mais le 23, les moyens de pression ont été annulés par le syndicat. Selon le porte-parole des Teamsters – le syndicat qui défend les travailleurs de cette section de l’entreprise – l’avis de grève n’avait finalement pas mené à un débrayage une semaine plus tôt étant donné que la partie patronale avait eu des rencontres informelles avec le syndicat. « On a voulu donner une chance au coureur et il y a eu des rencontres informelles entre l’employeur et nous, mais finalement cela n’a mené à rien de concret », dit le directeur des communications des Teamsters, Stéphane Lacroix. Il y a donc davantage de chances que la grève tienne cette fois-ci, à moins d’une entente de dernière minute entre les deux côtés.
M. Lacroix ajoute que s’il avait su ce qui allait se dire durant les rencontres informelles, la grève n’aurait pas été reportée.
De 1500 à 2000
C’est le nombre d’élèves touchés par la grève
Alors que les conducteurs demandaient des hausses de salaire substantielles, l’employeur a offert à la première année du contrat de travail une hausse de 0,72%, ce qui aurait provoqué un vote de grève à 100% des syndiqués, qui ont un mandat général illimité.
Rencontres sans issue
Les conducteurs sont sans contrat de travail depuis que la dernière entente réalisée entre les parties a pris fin en août 2020. Une douzaine de rencontres de négociations ont eu lieu depuis, mais elles n’ont pas mené à un règlement de la situation.
Pour 2022, 25 conventions collectives seront à négocier dans le secteur du transport scolaire. Les travailleurs sont difficiles à attirer vers ce domaine de travail et il n’y a pas beaucoup de relève afin de remplacer les départs à la retraite. C’est ce qui fait dire du côté syndical que les conditions de travail doivent être bonifiées afin de pouvoir garantir qu’il y aura une relève qui assurera le transport d’élèves vers les écoles.
Les conducteurs ont voté à 100% pour une grève générale illimitée après que l’employeur ait proposé des hausses salariales de 0,72% pour la première année de la convention collective, une augmentation jugée insuffisante.
Au total, ce sont entre 1500 et 2000 jeunes qui seront privés de transport scolaire une fois que la grève sera amorcée.
Circuits affectés
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