Former les adoptants de demain

Les Services animaliers de la Rive-Sud (SARS) sont venus à deux reprises à Saint-Bruno-de-Montarville afin de sensibiliser les enfants au bien-être animal.
Le lundi 15 janvier, à l’École De Montarville, dans une classe d’élèves de sixième année, s’est tenue la première activité de sensibilisation de 2018 à Saint-Bruno-de-Montarville. Plus tôt en 2017, c’est une classe de cinquième année de l’école Albert-Schweitzer qui a pu discuter d’animaux et de refuges animaliers. Ces activités durent une période entière afin de sensibiliser les jeunes aux bienfaits et responsabilités d’avoir un animal de compagnie.

Des enseignements selon l’âge

Les sujets abordés pendant l’activité de sensibilisation dépendent du groupe d’âge visé.

« Quand on raconte des histoires vraies, ça les touche beaucoup, comme quand on leur dit qu’on peut recevoir 30 chats en une journée. » – Patricia Durocher

Lors d’une visite chez les enfants de première et de deuxième année, les professionnels du SARS leur expliquent comment comprendre leur animal et son langage corporel afin de prévenir les morsures. « On leur apprend qu’on ne peut pas approcher un animal n’importe comment, que ce soit le sien ou non, explique Patricia Durocher, préposée aux relations avec les citoyens du SARS. On leur dit qu’il ne faut pas tirer la queue d’un chien ou réveiller un chat qui dort et on leur montre comment agir avec eux. »
Plus les cycles avancent, plus ils parlent de responsabilisation. Selon Patricia Durocher, l’activité chez les élèves un peu plus vieux aborde les responsabilités associées aux animaux comme l’adoption, l’identification, la stérilisation, les petites tâches, dont la marche et les besoins, et les réalités des refuges animaux.
À la fin de la séance, qui contient des diapositives, des vidéos, des photos et des jeux-questionnaires, les élèves rapportent à la maison un cahier d’activités afin de garder quelque chose de celle-ci, leur permettant aussi de partager leurs nouvelles connaissances avec leur famille.

Message reçu

Selon l’employée du SARS, les élèves réagissent très bien à l’apprentissage qu’ils reçoivent. « C’est surprenant de voir à quel point de jeunes enfants peuvent en savoir beaucoup sur les animaux, ils adorent en parler et en apprendre plus », dit-elle. Le spécialiste a pour mission de renforcer ce qu’ils savent déjà et de leur apprendre de nouvelles choses.
De plus, le fait que ce soit un professionnel qui vienne parler en classe aurait plus d’impact sur eux : « Quand on raconte des histoires vraies, ça les touche beaucoup, comme quand on leur dit qu’on peut recevoir 30 chats en une journée. »
À moyen et à long terme, le but est de former la future génération d’adoptants, afin qu’ils soient conscients des choix qu’ils vont faire lorsqu’ils vont adopter ou abandonner un animal, mais Patricia Durocher affirme qu’elle constate déjà des effets à très court terme : « Pas longtemps après les activités, on voit des jeunes qui viennent s’inscrire pour faire du bénévolat, qui viennent micropucer leur animal ou en adopter un avec leur famille. »
Le SARS fait également ces formations dans ses autres villes partenaires, soit Boucherville et Longueuil. Les activités se tiennent plus dans les écoles primaires que secondaires, car le cadre d’enseignement n’est pas le même; au primaire, les élèves sont presque toujours avec le même enseignant, tandis qu’au secondaire, chaque matière a un enseignant différent.