Fermeture d’Alstom à Sorel-Tracy: plus de postes à Saint-Bruno
Alstom fermera son atelier de fabrication de matériel roulant de Sorel-Tracy, une annonce qui touche 90 employés, mais qui pourrait donner davantage d’importance aux installations de Saint-Bruno.
C’est la fin des contrats en 2021 pour les bogies des wagons Azur de la Société de transport de Montréal (STM), ainsi que pour les bogies de trains légers sur rail à Ottawa et de métro à Toronto qui ont fait en sorte de pousser le géant Français du rail à prendre cette décision.
Selon la responsable des communications externes pour le Canada de l’entreprise, Taïssa Hrycay, « environ 1/3 des 90 [travailleurs] ont une visibilité sur un futur chez Alstom une fois que les engagements actuels envers nos clients seront complétés à cet atelier. » L’expertise de ces employés ne devrait pas se perdre, puisque l’intention avec cette fermeture est d’envoyer ces personnes travailler aux sites de la Pocatière et Saint-Bruno-de-Montarville.
Mme Hrycay indique que cette fermeture fait partie d’un processus lié directement à l’aspect cyclique de l’industrie ferroviaire, qui évolue en lien direct avec les différents projets qui sont à réaliser.
En tout, ce sont près de 700 employés qui travaillent dans les deux installations d’Alstom à Saint-Bruno, qui sont le siège social pour la région des Amériques et le centre de prototypage.
700
C’est le nombre de personnes qui travaillent aux installations montarvilloises d’Alstom, qui occupent les bureaux de Bombardier Transport
L’entreprise recherche présentement une quarantaine de personnes pour compléter son équipe dans les installations montarvilloises.
Pas assez au Québec
Parmi les projets que devra accomplir Alstom, on compte notamment le projet du Réseau express métropolitain, qui demande à l’entreprise de fournir plusieurs employés pour accomplir les diverses opérations, notamment en ce qui a trait à l’ingénierie pour les wagons.
Le président du syndicat des travailleurs d’Alstom Transport Canada Inc., Pierre-Luc Mongeon Rivard, estime d’ailleurs que le gouvernement avait l’opportunité d’agir et de conserver les projets tels que celui de fabrication des wagons du REM au Québec. Or, le contrat a plutôt été accordé à une usine indienne de l’entreprise, ce qui a eu pour impact de diminuer les coûts de production, mais également de réduire le nombre d’emplois gardés pour cette production si elle avait été faite dans la province.
