Fermer les écoles pour une question de sécurité
Les écoles du Centre de services scolaire des Patriotes (CSSP) étaient fermées hier en raison des conditions routières causées par un épisode de verglas. Mais qui décide de la fermeture de ces établissements pour la journée et comment se prend une telle décision?
« La décision appartient au directeur général du CSSP [Luc Lapointe] ou en son absence, au directeur-général adjoint désigné », mentionne la porte-parole de l’équipe des communications du CSSP, Julie-Anne Lamoureux.
Sécurité des jeunes
Quand on lui demande sur quels critères se base le CSSP pour prendre la décison de fermer les écoles, Julie-Anne Lamoureux évoque la sécurité des élèves. « Le CSSP ferme ses établissements en raison d’intempéries lorsqu’il est incapable d’assurer un transport scolaire sécuritaire et d’assurer un déplacement sécuritaire des élèves marcheurs vers leur école », précise-t-elle.
« L’objectif principal est la sécurité de tous. » – Julie-Anne Lamoureux
Hier, jeudi, le CSSP a décidé d’annoncer la fermeture de ses écoles à cause des « conditions routières difficiles », et ce, toujours en fonction de la sécurité de tous.
Dès 4 h 30
Pour ce faire, le directeur général analyse dès 4 h 30 les prévisions climatiques et contacte différents partenaires. Il vérifie les conditions routières auprès de Transport Québec. Il entre aussi en communication avec les transporteurs et échange avec les représentants du transport scolaire d’autres CSS de la région. « L’évaluation des conditions routières en fonction de la conduite d’un autobus scolaire constitue un des éléments importants dans la prise de décision, notamment en raison du fait que l’ensemble du territoire doit être considéré. La situation sur une route secondaire ou un rang n’est pas la même que celle d’une artère importante au milieu d’une ville », illustre Julie-Anne Lamoureux.
Puis le coordonnateur et le directeur du Service de l’organisation scolaire se concerte avant de recommander au directeur général la fermeture ou non des écoles. « Jeudi matin, ce sont les discussions avec les partenaires mentionnés plus haut qui ont permis de prendre cette décision », ajoute-t-elle.
Idéalement, le CSS prend la décision avant 6 h. Puis le Service du secrétariat général et des communications est contacté afin que la nouvelle soit diffusée le plus tôt possible.
« Lorsque les conditions météorologiques sont mauvaises, le CSSP ferme toutes les écoles de son territoire. Il peut être possible de ne fermer que les établissements d’une ville ou d’un secteur en raison d’un événement isolé, une panne d’électricité par exemple », fait savoir la porte-parole.
Sur les routes
Selon le Service de police de l’agglomération de Longueuil, deux accidents matériels ont été signalés sur les routes de Saint-Bruno-de-Montarville entre le 24 janvier à 16 h et le 25 janvier à 19 h. Il n’y a pas eu d’accident avec blessés. La Régie intermunicipale de police Richelieu – Saint-Laurent indique de son côté qu’aucun incident marquant n’est survenu à Saint-Basile-le-Grand et Sainte-Julie malgré la météo.
« Nous prenons les meilleures décisions possibles avec les informations que nous disposons au moment où les élèves devront marcher pour se rendre à l’école et où les autobus devront circuler sur les routes. L’objectif principal est la sécurité de tous », insiste Mme Lamoureux.
Modification au calendrier
À la suite de cette fermeture, le CSSP a apporté une modification à son calendrier scolaire 2023-2024. La journée pédagogique du 2 avril 2024 est annulée. Pour les élèves du primaire et du secondaire, ce congé du 25 janvier sera repris le mardi 2 avril. Pour les élèves des centres de formation professionnelle et des adultes, cette journée ne sera pas reprise.
