Entente signée pour les conducteurs de la section Sainte-Julie d’Autobus Rive-Sud

Les conducteurs d’autobus de la section Sainte-Julie d’Autobus Rive-Sud ont finalement réussi à s’entendre avec l’employeur, mettant fin à la grève.

Pour le directeur des communications et des affaires publiques du syndicat des Teamsters, Stéphane Lacroix, cette entente entre les deux parties est un signe que l’employeur a compris les préoccupations et revendications des membres. « Les travailleurs ont obtenu ce qu’ils voulaient, entre autres des montants rétroactifs pour la première année.  » 

L’employeur et le syndicat avaient tenté de s’entendre lors d’une douzaine de séances de négociation, qui ont eu lieu depuis la fin de la convention collective en août 2020. 

Après avoir planifié un débrayage à partir du 25 octobre dernier, les conducteurs sont finalement entrés en grève le 4 novembre. Il y a finalement eu une entente le 9 novembre en après-midi entre les travailleurs et leurs patrons, mettant fin aux moyens de pression entrepris. 

« Les travailleurs ont obtenu ce qu’ils voulaient » -Stéphane Lacroix

Stéphane Lacroix estime que les négociations qui viennent de se régler entre Autobus Rive-Sud et les employés de sa filiale de Sainte-Julie envoient un signal positif pour les négociations qui auront lieu dans plus d’une vingtaine d’autres groupes de conducteurs scolaires syndiqués, qui verront leurs contrats de travail arriver à échéance en 2022. « Les conducteurs avaient accès à une prime du gouvernement, mais elle prendra fin en 2025. Les conducteurs ont besoin d’avoir des hausses salariales constantes, pas temporaires », dit le directeur des communications du syndicat. 

Au total, le mouvement aura touché entre 1500 et 2000 élèves des écoles de la région, en particulier au Centre de services scolaire des Patriotes. Si les choses se poursuivent dans la direction actuelle, les risques de voir un autre mouvement de grève pourraient être moins grands au cours de la prochaine année.

Le secteur du transport scolaire vit présentement une crise de recrutement de travailleurs, ce qui fait en sorte qu’il n’y a pas suffisamment de relève pour remplacer les chauffeurs qui partent à la retraite.