Échos du conseil

Saint-Bruno-de-Montarville

L’assemblée publique du conseil municipal s’est tenue devant une audience réduite, compte tenu de l’heure devancée en raison de la Semaine québécoise des familles. Voici les faits saillants de cette séance.
La séance du conseil a débuté avec plusieurs interventions, municipales et citoyennes, sur l’agrile du frêne. Des représentants de l’Association des propriétaires de Saint-Bruno déploraient l’orientation de la ville qui favorise l’abattage plutôt que le traitement des frênes ainsi que la taxe spéciale pour l’agrile du frêne qui a mené à un surplus de près d’un demi million de dollars, mais à peu d’actions pour les citoyens.
La conseillère Marilou Alarie souhaitait entériner le Plan d’action 2018 pour l’agrile du frêne, ce à quoi le maire Martin Murray et la conseillère Isabelle Bérubé ont répondu que le dossier était entre les mains du comité consultatif d’environnement.
Repas des élus
À l’ordre du jour figurait l’approbation d’un budget pour le remboursement des dépenses des élus engagées à des fins de repas, considérant qu’ils doivent travailler lors des heures de repas le soir. La résolution a généré un débat et plusieurs conseillers ont défendu le fait que les bénévoles sur les comités consultatifs n’auraient pas droit à une telle allocation et que les conseillers, en plus de leur rémunération, avaient déjà un budget pour leurs dépenses. Cette résolution n’a donc pas été adoptée finalement.
Festivités
La Ville a autorisé les fermetures de plusieurs rues pour la tenue des fêtes de voisin et de la fermeture du Chemin de la Rabastalière entre le dépanneur Quatre Saisons et la rue Montarville pour la tenue du Marché public du 30 juin au 29 septembre.
Celle-ci a aussi renouvelé son soutien à la Légion royale canadienne (filiale 147 Montarville) avec une aide financière de 4488 $ pour l’organisation d’activités pour la Fête du Canada.
Finances
La Ville a procédé à l’affectation de l’excédent de fonctionnement accumulé non affecté de 4 648 541 aux réserves de l’excédent accumulé affecté. De cet excédent, 900 300 $ seront affectés à la dette, 409 240 $ au Fonds vert, 920 000 $ aux imprévus et 163 400 $ à la réserve de l’agrile du frêne, entre autres.
Elle a aussi renouvelé pour une deuxième année consécutive l’appui de la Ville au Fonds des municipalités pour la diversité avec un versement de 10 000 $, ce qui équivaut à 1 $ par immeuble imposable par année. Le montant de la cotisation provient du Fonds vert de la Ville. Selon Isabelle Bérubé, ce montant sera utilisé pour le financement de projets dédiés à la conservation des milieux naturels et à la lutte aux changements climatiques.
Ententes et contrats
De plus, une entente a été conclue avec la Ville de Sainte-Julie afin de partager les coûts d’un contrat de service avec Promotek, relatif à la vérification du tonnage et du prélevé à la carrière située entre les deux villes. Il s’agit d’une entente d’un an et demi entre les deux parties, et Saint-Bruno déboursera pour sa part 15 826 $. Selon le conseiller Jacques Bédard, cela permet à la Ville de vérifier et de valider la conformité des redevances de la carrière DJL.
La Ville a adjugé de nouveaux contrats pour les différentes collectes. Un contrat de 1 369 664 $ sur cinq ans a été octroyé à Derichebourg Canada Environnement pour la collecte et le transport des matières recyclables. Il y aurait une baisse de prix de 22 % considérant que les matières recyclables seront transportées à Saint-Hubert plutôt que Terrebonne. La journée de collecte sera le jeudi plutôt que le mardi à partir du 1er janvier 2019.
Pour la collecte et le transport des déchets, des matières organiques et des résidus verts, un contrat de 3 331 218 $ sur cinq ans a été octroyé à RCI Environnement. Cela représente une baisse de 11 % par rapport au précédent, en raison de la réorganisation de la fréquence de collecte. Effectivement, dès janvier les Montarvillois devront sortir le bac à déchet le mercredi et le bac à matières organiques et résidus verts le mardi.
Pour ce qui est du traitement des matières organiques, il n’y a pas encore d’entente signée avec l’usine de biométhanisation de Varennes. Martin Murray explique que l’agglomération de Longueuil essaie de déterminer si elle peut éviter de bâtir une usine de biométhanisation et faire traiter les matières organiques à Varennes également. Le maire dit attendre cette décision car les coûts varieraient si Saint-Bruno décidait de faire traiter ses matières organiques individuellement ou conjointement avec l’agglomération.
Dans le cadre du programme d’entretien routier 2018, la Ville a octroyé un contrat de 2 018 566 $ à Eurovia Québec Construction inc. La liste des travaux et des rues a été présentée à l’écran. Selon Martin Murray, cela représente 2 km de réfection de surface.