Échos du conseil

Saint-Bruno-de-Montarville

L’assemblée du conseil municipal de Saint-Bruno-de-Montarville du 19 mars a été marquée par un début et une fin de séance plutôt mouvementés. Voici un compte-rendu des faits saillants de la séance.
Pendant la première période de question pour les citoyens, plusieurs d’entre eux se sont présentés au micro afin de contester le projet de réfection des infrastructures municipales prévus sur la rue Beaumont Est, entre le boulevard de Boucherville et le chemin des Hirondelles. Ce dossier fera l’objet d’un suivi.
La Ville a adopté la conclusion d’ententes et de contrats à divers organismes, tels que la Corporation aide et intégration jeunesse au travail de la Vallée du Richelieu qui fournit le service de travail de rue à Saint-Bruno. Contrairement à l’habitude, ce contrat n’est que d’une durée de trois mois, puisque la Ville contemple avec les 12 autres municipalités de la Vallée-du-Richelieu et le Centre intégré de santé et de service sociaux Montérégie-Est la possibilité de créer un réseau de travail de rue dans la Vallée-du-Richelieu sous la responsabilité du gouvernement.
Le contrat de réfection de la cuisine au Vieux Presbytère a été adjugé par la Ville, malgré les réticences des membres de l’opposition. Ceux-ci souhaitaient repousser la réalisation des travaux afin d’y inclure éventuellement des mesures pour l’accessibilité universelle.

7 500 000 $
C’est le montant d’investissement que représente l’installation de la nouvelle entreprise Instruments Isaac inc. dans l’écoparc de Saint-Bruno.

Du côté de l’urbanisme, et du développement durable
Le conseil municipal a annoncé la vente d’un lot dans l’écoparc industriel à Instruments Isaac inc. et l’option de deux offres d’achat sur des terrains adjacents. Cela représente un investissement de 7 500 000 $ et 200 nouveaux emplois dans le domaine de la haute technologie, plus précisément dans la gestion informatique des transports.
La Ville a approuvé l’entente intermunicipale sur la délégation de compétence concernant la valorisation de matières résiduelles organiques. Pour faire court, la Ville de Saint-Bruno avait l’autorité de faire la collecte de ces matières, mais pas la valorisation, qui demeurait une compétence d’agglomération. Avec cette entente, Saint-Bruno a l’autorisation de faire traiter les matières résiduelles organiques à l’usine de biométhanisation de Varennes jusqu’en avril 2020 et devra travailler sur une entente.
À la suite de commentaires de la conseillère Marilou Alarie, comme quoi les couches jetables ne seront pas permises dans les bacs bruns selon l’entente avec Longueuil, mais acceptées à l’usine de biométhanisation de Varennes, le conseil s’est entendu d’adopter une résolution dans le futur afin de faire en sorte que toutes les matières qui peuvent être accueillies à Varennes puissent aussi aller dans les bacs.
Subventions
La Ville a autorisé une aide financière de 1600 $ à la Fondation Richelieu de Saint-Bruno pour le souper bénéfice qui se tiendra le jeudi 22 mars au Centre Marcel-Dulude au profit de la prévention du suicide chez les jeunes.
Il y a aussi eu une dissidence marquée au début de la séance lorsque la conseillère Marilou Alarie a proposé d’ajouter un point à l’ordre du jour, qui a été rejeté, et y est revenu lors de la période d’intervention des élus.
Celle-ci souhaitait proposer l’ajout d’une aide financière de 500 $ au Centre d’action bénévole Les p’tits bonheurs, chose qui a été refusée par les cinq membres du conseil de l’équipe du maire en raison de la politique de financement des organismes qui est en cours de révision. Des propos réprobateurs ont été prononcés à l’égard de Marilou Alarie, qui a tenu à défendre sa position à la fin de la séance.
Finalement, le directeur général Guy Hébert étant en repos forcé pendant plusieurs semaines, c’est le directeur des finances de la Ville, Roger Robitaille, qui le remplace.