Du retard à rattraper au Jazz St-Bruno

La construction du Jazz St-Bruno, en plein cœur du centre-ville de Saint-Bruno-de-Montarville, a pris du retard. L’échéance pour la livraison du bâtiment, prévue le 1er novembre, est maintenant repoussée à la mi-décembre.

Ce qui amène l’aboutissement du projet à environ un mois et demi plus tard que prévu. Pour le Bistro La Rabastalière, dont l’ouverture avait été annoncée pour le 1er décembre, l’implantation dans les locaux commerciaux du Jazz St-Bruno est maintenant estimée au printemps 2022.

« Il y a effectivement du retard dans les travaux, répond la directrice des communications chez Cogir Immobilier, Brigitte Pouliot. Majoritairement, c’est la fermeture des chantiers et le retard dans l’approvisionnement des matériaux de construction qui causent ce délai. Des conséquences de la pandémie. »

La COVID freine la construction

En contexte de pandémie de la COVID-19, le gouvernement de François Legault avait décrété, le 24 mars 2020, la fermeture des chantiers de construction. Celui de Jazz St-Bruno en avait été affecté. « Nous avons été arrêtés pendant sept semaines, soit environ un mois et demi », affirmait le président et chef de la direction de Cogir Immobilier, Mathieu Duguay, lors d’une entrevue avec Les Versants en mai dernier.

« C’est une situation indépendante de notre volonté qui a causé ce délai. » – Brigitte Pouliot

Or, celui-ci demeurait confiant de terminer dans les temps. « Plusieurs travaux sont effectués les soirs et les fins de semaine. Pour ces raisons, le calendrier fonctionne encore avec la date du 1er novembre », mentionnait M. Duguay. Ce qui n’est vraisemblablement plus le cas.

La première pelletée de terre du Jazz St-Bruno s’est effectuée le 15 juin 2020. Or, la démolition des bâtiments de l’Îlot Natrel s’était amorcée le 11 mars de cette même année. Quelques jours plus tard, Québec forçait les chantiers de construction à éteindre les machines. Entre les deux dates, il s’est écoulé près de trois mois. Sans la fermeture du chantier en mars 2020, la démolition se serait terminée plus rapidement et la première pelletée de terre, elle, aurait été donnée plutôt au printemps qu’en juin. « Tout à fait, pour la démolition, reconnaît Brigitte Pouliot. Nous avons mis les bouchées doubles, tous les efforts pour rattraper ce retard, mais ce n’est pas possible de livrer le bâtiment à temps. »

Dans les travaux qui demeurent à compléter, il y a tous les espaces communs, sauf la grande salle à manger, une vingtaine d’appartements sur les 259 logements et l’aménagement extérieur. Selon Mme Pouliot, sans le retard dans la livraison des matériaux dû à la pandémie, la construction aurait été complétée. « Cogir construit beaucoup et nous respectons l’échéancier. C’est une situation indépendante de notre volonté qui a causé ce délai. De tous les projets de Cogir, seul le Jazz St-Bruno est touché parce que sa construction s’est amorcée pendant la pandémie. »
Relocalisation

En attendant, certains résidants qui devaient aménager dans leur nouvel appartement le 1er novembre ont été relocalisés à la Résidence Jazz Brossard. C’est le cas pour les locataires de 26 logements. « Il y avait différentes options. Si les gens pouvaient rester dans leur maison, c’est ce qu’ils ont décidé de faire. Pour d’autres, Cogir les a relocalisés sans frais à Brossard. En attendant, ils participent aux activités, rencontrent et se familiarisent avec leurs futurs colocataires du Jazz St-Bruno. »