Deux arrêts pourraient être déplacés sur le chemin Saint-Louis

Par un avis de motion déposé le 3 octobre dernier en séance du conseil municipal, les élus de Saint-Basile-le-Grand ont suggéré de déplacer deux arrêts obligatoires localisés sur le chemin Saint-Louis, au coin de la rue Lambert, vers l’intersection de la rue du Parc. Une initiative qui a soulevé des objections.

Actuellement, un arrêt obligatoire est en place au coin de la rue Lambert et du chemin Saint-Louis, mais il n’y en a pas au coin de la rue du Parc et du chemin Saint-Louis. Le projet consiste à déplacer celui de la rue Lambert vers la rue du Parc.

Cependant, des commentaires ont été émis concernant cette initiative. Conséquemment, le conseil souhaite que le comité de circulation se penche sur la question. « On va faire faire des vérifications, parce qu’à l’intersection de la rue Lambert et du chemin Saint-Louis, on nous dit qu’il y a énormément d’enfants qui traversent », explique Jean-Marie Beaupré, directeur général de la Ville de Saint-Basile-le-Grand.

Un projet à réviser

Les citoyens ont ainsi soulevé certains points qui n’avaient pas été considérés. Entre autres, le fait qu’il y ait déjà deux arrêts très proches l’un de l’autre, soit au coin de la montée Robert et du chemin Saint-Louis, ainsi qu’au coin de la rue Lambert et du chemin Saint-Louis. De même, des arbres matures se déploient à l’intersection où l’on désire installer un nouveau panneau, ce qui nuirait à la visibilité.

On a aussi souligné que plusieurs enfants de l’École Jacques-Rocheleau empruntent la rue Lambert pour franchir cette intersection afin, ensuite, de traverser le parc de la Seigneurie, plutôt que de se rendre à l’intersection de la rue du Parc.

« Est-ce que la présence de la traverse piétonnière, sans arrêt, est suffisante ou si le stop augmente suffisamment la sécurité pour le laisser là plutôt que de le déplacer? », questionne M. Beaupré. Ainsi, la Ville procédera au comptage du nombre d’enfants qui y passent le matin, le midi et en fin de journée. Par ailleurs, il n’est pas question d’ajouter un deuxième arrêt et de conserver le premier. « Ça ferait trois arrêts sur une distance d’à peu près 150 mètres. À la prochaine séance, soit on retire le tout, soit on continue », fait savoir M. Beaupré.