Deux ados de la région mis en cause pour fraude financière
Deux des cinq adolescents soupçonnés de fraude par l’Autorité des marchés financiers sont d’ici, un de Saint-Basile-le-Grand et l’autre de Saint-Bruno-de-Montarville. Ils usaient des réseaux sociaux pour frauder des victimes peut expérimentées, prétextant vouloir faire fructifier leur argent.
En janvier, le Journal de Chambly avait révélé un cas de fraude d’une jeune adulte de 18 ans, qui s’était fait voler toutes ses économies, évaluées à 5 500 $.
Une fausse entreprise, créée de toutes pièces, entre autres par deux adolescents, un de Saint-Basile et l’autre de Saint-Bruno, attirait ses proies sur les réseaux sociaux, particulièrement sur Instagram. Se donnant l’image d’influenceurs du milieu des finances, ils faisaient miroiter la possibilité de faire fructifier en quelques jours l’investissement qui leur est remis par la victime. Par le biais de faux comptes détenant des milliers d’abonnés, les arnaqueurs étaient cachés derrière quatre profils dégageant l’image du succès. Âgés entre 20 et 23 ans, ils possédaient différents diplômes dans diverses sphères financières.
200 000 $ C’est le montant qu’auraient soutiré à leurs victimes des adolescents de la région par le biais d’une fraude fiscale.
TNO Bourse
Les jeunes victimes inexpérimentées, voulant gagner de l’argent rapidement, investissaient une petite somme qui grossissait à vue d’œil, encourageant de nouveaux dépôts.
Finalement, l’entreprise TNO Bourse n’est pas reconnue à l’Autorité des marchés financiers (AMF) ni dans le monde des courtiers et il devient impossible pour les victimes de récupérer leurs investissements lorsqu’elles les réclament.
Près de 200 000 $
Ces adolescents auraient ainsi soutiré près de 200 000 $ à plus d’une centaine de victimes. Le site a été mis hors service. À la suite de plusieurs plaintes, une enquête a été lancée en février par l’Autorité des marchés financiers. Le Journal de Chambly avait réussi à entrer en contact avec les fraudeurs, qui s’étaient empressés de rembourser la jeune victime de Carignan, fin janvier, (https://www.journaldechambly.com/retour-sur-investissement/) avant de fermer le site Internet de TNO Bourse.
L’enquête de l’AMF se poursuit et pourrait déboucher sur des poursuites pénales.