Des opérations pour contrer l’alcool au volant
Service de police de l’agglomération de Longueuil
Avec l’arrivée des vacances d’été, la fin des classes et les fêtes de graduation, le Service de police de l’agglomération de Longueuil (SPAL) effectue des opérations visant à dissuader la conduite avec les capacités affaiblies. Une telle opération a déjà eu lieu le 14 juin et le SPAL continuera à en effectuer tout au long de la période estivale. Cette action a permis d’arrêter cinq conducteurs avec les capacités affaiblies et quatre personnes ont reçu des constats d’infraction, car ils allaient à l’encontre de la réglementation de la tolérance zéro.
Dans un contexte de prévention, le SPAL désire sensibiliser la population concernant la conduite en état d’ébriété. Le SPAL tient à rappeler qu’un individu peut être accusé de conduite avec facultés affaiblies lorsqu’il conduit un véhicule alors que ses capacités sont diminuées, compte tenu de l’influence de l’alcool, de la drogue, incluant les médicaments, ainsi qu’un mélange des deux.
Un individu âgé de 22 ans et plus commet une infraction criminelle de conduite en dépassant la limite d’alcool dans le sang permise par la loi, qui est de 80 mg d’alcool/100 ml de sang (0,08). En ce qui a trait aux nouveaux conducteurs ainsi qu’à ceux de 21 ans et moins, la loi interdit strictement qu’ils conduisent après avoir consommé de l’alcool. En d’autres mots, c’est le principe de tolérance zéro qui s’applique pour ces conducteurs.
Le Service de police de l’agglomération Longueuil tient à faire un rappel aux citoyens que la conduite avec facultés affaiblies est une infraction qui enfreint le Code criminel canadien. Une telle infraction engendre de multiples conséquences; celles-ci sont plus sévères en cas de récidivisme.
En ce qui a trait aux répercussions d’une première infraction d’alcool au volant, pour tout détenteur d’un permis de conduire, une amende allant de 1 000 à 5 000 $ sera imposée. D’autre part, le fautif sera dans l’interdiction de conduire durant une période minimale de un an.
S’il advenait que le taux d’alcool soit supérieur à 80 mg/100 ml, sans toutefois excéder 160 mg/ 100 ml, ce qui représente le double de la limite permise, le permis serait suspendu instantanément pour 90 jours et il y aurait de plus une révocation du permis de conduire pour une période de 1 an. De même, une évaluation sommaire serait réalisée par la Société d’assurance automobile. Cette dernière consiste à déterminer le risque de récidive de la personne et si son rapport avec la drogue ou l’alcool peut nuire à sa future conduite au volant.
En conclusion, le SPAL encourage les citoyens qui ne se sentent pas aptes à conduire leurs véhicules, que ce soit attribuable à la consommation d’alcool ou de drogue, à prendre un taxi ou à céder le volant à un proche ayant un permis valide et apte à conduire.
